Scotchés à domicile sur les sites de paris en ligne ou suspendus aux retransmissions télévisées des bars PMU, les parieurs fréquentent de moins en moins les champs de courses. Le 11 septembre dernier à la Cépière, pourtant troisième hippodrome de France, à peine 700 spectateurs ont passé la porte de l’enceinte, pour 12 millions d’euros de mise enregistrés. Une petite cohorte de joueurs avertis, fascinés par le monde du cheval et grisés par l’odeur du crottin, qui ne se lassent pas de vivre en direct la mécanique épique du pari mutuel urbain.
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