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Confinement : Deuxième rideau
Photographie de Julie IMBERT
Pascal S., chauffeur de bus
« Pour beaucoup de gens, la laverie ne fait pas partie des commerces essentiels. Pourtant, tout le monde n'a pas une machine à laver chez soi. Et puis il y a les résidents de l'EHPAD à qui je livre chaque semaine le linge propre
et repassé. »
Cinthya Laffargue, gérante de pressing
Philippe Bezine, technicien en distribution automatique
Aladine Mohmad Ahmed Adam, livreur
Julie Roumieux, étudiante en commerce et management (TBS), employée polyvalente
Ayoub Rafik, étudiant en Mathématiques (Université Paul-Sabatier), employé libre service (essentiellement mise en rayon)
Laetitia Pujol, buraliste
« Le soir, quand tu rentres, t'es plus fatiguée que d’habitude. Ça doit venir de la tension : ne rien oublier quand on désinfecte, faire attention à ce qu'on touche, se laver les mains 50 fois par jour mais aussi se dire qu'on va bientôt manquer de gants si le fournisseur continue de ne pas répondre au téléphone. Et en même temps, être toute émue quand une patiente vient t'apporter des masques FFP2 que sa mère a retrouvés planqués on
ne sait où ni depuis quand ! »
Fabienne Stock, sage-femme
Suhaib Karbala, gérant de kiosque
Charline LP, gardien de police municipale
« Après tout, le télétravail, on connaît, vu que notre patron est toujours à distance ! On ne l'a jamais vu mais on essaie de maintenir la ligne directe avec lui.
Nous avons une pensée particulière pour les personnes qui ne peuvent pas se recueillir. Nous tissons de nouveaux liens, par téléphone, sans fil, mais par un souffle de vie. »
Rémi Droin, pasteur et directeur animateur de l'association To7
Martine Felga, vendeuse de pommes
« J'habite le quartier et je connais à peu près tous ceux qui passent au magasin.
Même leur liste de courses : Monsieur R., c'est boisson énergisante, de l'huile, une baguette et quelques tomates. Ma voisine, des produits bio et de la litière pour chat. Faire la caisse, c'est pas juste biper des articles. Il faut savoir parler, et même regarder. »
Christiana Ratefy, étudiante en sociologie (Université Jean-Jaurès) et hôtesse de caisse
Arthur Lumumb, facteur
« Une parole amicale, un sourire, une pomme...
cela suffit à rendre le quotidien de nos
voisins de la rue moins pénible. Confinés
mais pas détachés, distants mais présents ;
les maraudeuses et maraudeurs ne cesseront de sillonner les rues gaiement ! »
Emmanuel Giammona, animateur social et bénévole à la Maraude des Anges
Solène Voillemin, responsable de vente en boulangerie
L’édifice préféré – TSE
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Palimpseste
L’adieu à la frontière
Père à temps plein
32 rue Pierre-Paul-Riquet
31000 Toulouse
France
Boudu est un magazine de société qui ambitionne de raconter Toulouse et sa région différemment. Généraliste et indépendant, il est distribué à 12 000 exemplaires dans la grande région toulousaine. Il s’agit d’un magazine de presse écrite, disponible chez les marchands de journaux. Il est édité par la Scop ARL Trente&Un, une coopérative fondée en 2014 par quatre journalistes toulousains.