top of page
  • BOUDU

Glou-glou : Vins de promesses

Beaujolais – Fleurie 2007 – De 25 À 30 €

Situé à La Chapelle-de-Guinchay dans le Beaujolais près de Morgon, le domaine Jules Desjourneys est exploité par Fabien Duperray depuis 2007. Conçu exclusivement à base de cépage gamay, il propose plusieurs cuvées. Nous goûtons ici son premier millésime. 


EN RÉSUMÉ

Manuel voulait redonner sa chance à ce Fleurie, goûté quelques années auparavant. En dépit d’une attaque correcte, ce vin n’est pas à la hauteur des promesses nées d’une jolie attaque en bouche.

Philippe Lagarde :

« On sent qu’il y a un élevage trop massif par rapport au vin. Du coup, ce côté un peu boisé sèche un peu en fin de bouche. »

François-Xavier Trauque :

« C’est un peu dénaturé au nez. Je ne reconnais pas du tout la typicité du gamay. Je trouve que ça fait très San Giovese. Je suis en Toscane, là. »

Manuel Garnacho :

« C’était un vin travaillé pour la garde, avec beaucoup de volume. Il a un certain potentiel à l’attaque mais ça retombe vite. Même si je trouve le nez assez sympa, il n’y a pas beaucoup de longueur ni de fruit. »

Languedoc – Vin de table – 49.3 2016 – De 5 À 10 €

Aujourd’hui à la tête d’un domaine de 120 hectares de vignes, Jean-Noël Bousquet, installé à Lézignan-Corbières, est l’une des stars des vignerons locaux. À la tête du château Grand Moulin, il propose de nombreuses cuvées dont le 49.3, en guise de clin d’œil à la classe politique.


EN RÉSUMÉ

Choisi par François-Xavier pour l’originalité de son étiquette, ce vin de table très fruité s’avère un excellent rapport qualité-prix. Comme son prescripteur l’annonce, un vrai vin passe-partout !

Philippe Lagarde :

« On sent bien le côté cinsault. C’est réglisse, très parfumé. J’aime bien. »

François-Xavier Trauque :

« Outre le fait que l’étiquette est un gros pied de nez aux socialistes, cette cuvée est très proche des copains. Elle passe vraiment partout, que ce soit à l’apéro ou sur des grillades. »

Manuel Garnacho :

« Ça saute au nez. Il y a une attaque très fruitée, on retrouve bien le côté framboise. Après ça resserre donc ça devient un peu asséchant. Mais c’est un vin intéressant et agréable à boire. »

Côtes catalanes – Clos du rouge gorge 2014 – De 25 À 30 €

Situé à Latour-de-France, à côté de Rivesaltes, sur un espace calcaire qui produit les vins les plus frais du Roussillon. Cyril Fhal est à la tête du Clos du Rouge gorge. Il travaille intégralement ses 5 hectares en biodynamie. On goûte ici sa cuvée Vieilles vignes, taillée pour la garde. 


EN RÉSUMÉ

Philippe a pris la thématique au pied de la lettre et ça marche ! Longueur, acidité, persistance, qualité des tannins, cette cuvée augure d’un bel avenir. Assurément la plus belle promesse de la dégustation.

Philippe Lagarde :

« Jeune, c’est un vin un peu cryptique, c’est-à-dire que c’est sombre, voire un peu humide en entrant. Mais il y a de l’acidité et les tannins, stricts pour l’instant, vont se fondre. Il y a de l’austérité dans cette bouteille mais déjà une belle longueur en bouche. »

François-Xavier Trauque :

« Au départ, c’est un peu fermé. Mais il y a une vraie énergie en finale. Il y a une minéralité de dingue ! Et puis quelle longueur : c’est un vin qui amène de l’allonge plus que de l’exubérance. Là, on va dans l’avenir ! »

Manuel Garnacho :

« À l’attaque, c’est limite un peu frisant sur la langue. Ce n’est pas facile de trouver sa provenance, il est un peu multiprofils car c’est frais, mûr, avec des tannins, de l’acidité. Même si le fruit est un peu caché par la structure, il est bien présent. Ce n’est pas commun ce côté ambitieux pour un vin nature. »

Philippe Lagarde Historien de l’art de formation, il met sa poésie au service des breuvages qu’il se fait un devoir de recracher… à l’intérieur. Pour ce globe-trotter de la boutanche, le vin est avant tout une affaire de copains. Le Tire-bouchon – 23 Place Dupuy.

François-Xavier TRAUQUE C’est en mettant le nez et les mains dedans que ce Languedocien de naissance a appris le vin. Fervent défenseur des vignerons de sa région, il n’aime rien tant que ceux qui transpirent leurs vignes. L’Envie – 14 place des Carmes

Manuel GARNACHO Conscient qu’il ne sert à rien de lutter contre l’évidence, cet enseignant chercheur de formation, boxeur à ses heures, a décidé de tout plaquer pour consacrer sa vie à sa passion bacchique en ouvrant le bar à vins Le Bàcaro. Le Bàcaro, 20, rue du Pont Guilhemery

bottom of page