Avec sa crête rose en guise de couvre-chef, il a longtemps fait figure d’ovni dans la restauration toulousaine. Sinon que Yohann Travostino ne se contente pas de se faire remarquer par ses excentricités capillaires. Aujourd’hui revenu à un look plus classique, il continue de se démarquer par une cuisine audacieuse, ambitieuse, parfois déroutante, souvent emballante. Self-made man dans l’âme, ce Toulousain pur jus, passé notamment par le Mexique et la Californie, se vit aujourd’hui comme un chef de bande à la tête de ses deux établissements, le Solilesse et le Glastag.

Yohann Travostino, votre premier émoi gustatif ?
Lapin à la moutarde de ma grand-mère
Le plat que vous détestiez enfant ?
Tête de veau
Votre madeleine de Proust ?
Mousse au chocolat
Votre plat « signature » ?
Brandade de morue
L’aliment que vous préférez ?
Steak de bœuf
Celui que vous détestez ?
Les Violets
Les pires associations ?
Riz de veau/chocolat
Votre pêché mignon ?
Glaces et sorbets
Le pire souvenir en cuisine ?
Le jour où j’ai failli me prendre une assiette dans la tronche lancée par Michel Dussau, mon premier chef
Au réveil, sucré ou salé ?
Salé
Ce que vous inspire Trip Advisor
La slackline (le funambulisme)
Votre penchant alimentaire honteux ?
Mc Do
Le plat ou le produit pour lequel vous être prêt à faire 100 km ?
Le hareng fumé du Danemark
L’homme ou la femme avec qui vous aimeriez dîner en tête-à-tête ?
Michel Onfray
Votre mentor ?
Jérôme Roy (du 7 place Saint-Sernin)
Le chef que vous admirez le plus ?
Alain Passard de l’Arpège, le maitre des légumes
L’aliment le plus bizarre que vous ayez mangé ?
Des cafards en Thaïlande
Si vous étiez un ustensile de cuisine ?
Une maryse
Yohann Travostino chef du Solilesse, 40 rue Peyrolières et Le Glastag, 7 rue Joutx-Aigues