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Environnement


Aimer Toulouse Le maire de Toulouse, candidat à sa réélection, n’échappe pas à la mode verte. Jean-Luc Moudenc veut notamment profiter du déménagement à venir du Parc des Expositions pour transformer l’île du Ramier en poumon vert de la ville. Une idée qui lui trotte dans la tête depuis… 2007 ! Un Central park à la toulousaine qu’il n’a pas hésité à qualifier de « projet phare » de la mandature à venir. Au programme de cette reconversion, notamment, l’aménagement d’une grande promenade en bord de Garonne tout autour de l’île, la création et réhabilitation des passerelles piétons/cycles sur la Garonne pour faciliter l’accès à l’île depuis les quartiers riverains ou la démolition de la majeure partie des halls du Parc des Expositions pour maximiser la zone naturelle. Sinon la tête de liste d’Aimer Toulouse promet de planter 100 000 arbres entre 2020 et 2030, de ne plus acheter de voiture essence ou diesel pour la collectivité, de remplacer les bus diesel d’ici 2026, d’offrir la gratuité du stationnement sur rue pour les véhicules électriques durant tout le mandat, de créer au moins 15 nouveaux jardins partagés, ou encore de dégoudronner au moins 20 hectares d’espace public sous trois ans.


Archipel Citoyen Plus qu’une série de mesures, c’est une véritable transition écologique que les Archipelistes veulent mettre en place à Toulouse en créant, pour ce faire, une Autorité organisatrice du défi climatique afin de prendre en compte l’impact carbone et énergétique de toutes les décisions, et une Agence citoyenne de la transition, pour contrôler leur réalisation. Antoine Maurice entend également construire un plan climat-Air-Energie Territorial avec la mise en cohérence de tous les documents de planification urbains et métropolitains comme le PDU (Plan de Déplacements Urbain) ou le PLUiH (Plan Local d’Urbanisme intercommunal – Habitat). Dans un autre registre, Archipel souhaite modifier les règles régissant les marchés publics de la Ville de Toulouse, en favorisant l’utilisation de matériaux naturels et non toxiques dans le bâtiment et en intégrant, comme à Grenoble, des critères climatiques et énergétiques. Il ambitionne d’autre part de consacrer un budget annuel de 11 millions d’euros pour la rénovation énergétique d’un minimum de 2 000 logements chez Toulouse Métropole et 8000 dans le Parc privé. Plus anecdotique enfin, Antoine Maurice veut interdire le chauffage au gaz sur les terrasses des cafés et restaurants.


Pour la cohésion ! L’autre choix Pierre Cohen a lui aussi décrété l’urgence climatique. Pour preuve, il entend créer une instance indépendante avec à sa tête une personnalité de renom national et international. Ce parlement sera le garant du respect et de l’évaluation des engagements écologiques mis en œuvre par la municipalité. Par ailleurs, l’ancien maire de Toulouse veut mettre en place un schéma directeur de végétalisation sur la trame verte (cheminements végétaux, parcours piétons et cyclables arborés) et bleue (Garonne, canaux, ruisseaux). Avec « un pari » : celui « d’aménager un jardin dans chaque école ». Pour lutter contre la pollution, l’ancien maire de Toulouse veut également baisser la vitesse sur le périphérique, mais aussi en centre-ville et dans les faubourgs… « en concertation avec les habitants ». Sur la question épineuse de la gratuité des transports en commun, la tête de liste de Pour la cohésion ! L’autre choix ne veut pas se laisser enfermer dans un débat idéologique. Il est en revanche favorable au développement du co-voiturage et du télétravail ainsi qu’à la création d’îlots verts pour redonner de la fraicheur dans la ville. Autre promesse : celle d’intégrer 30% de surface végétale en pleine terre pour tout nouveau projet d’aménagement.


Rassemblement toulousain Le volet écologique n’est pas la priorité de Quentin Lamotte. Le candidat du Rassemblement national, qui ambitionne de dépasser les 10% et de s’offrir ainsi une triangulaire, est favorable au prolongement du tram du Palais de Justice à Matabiau, pour relier la gare à l’aéroport, et de recouvrir pour cela les voies SNCF, de Camille-Pujol à Matabiau, « en libérant 3 hectares d’espaces verts ». Il milite par ailleurs pour que la part de bio dans les cantines scolaires soient doublée, pour atteindre les 50%.


Toulouse Belle&Forte Récemment rejoint par l’ancienne adjointe de Cohen en charge de la santé environnementale et de la restauration scolaire Elisabeth Belaubre, Franck Biasotto n’est pas en reste sur le volet écologique. Ardent défenseur d’une «agriculture urbaine et périurbaine durable », il veut créer « la première école de permaculture » sur le domaine Candie, une « légumerie » pour permettre à la cuisine centrale de servir des produits frais et une « ceinture maraîchère toulousaine en agriculture biologique ». Outre la végétalisation des axes circulants et l’installation de récupérateurs d’eau de pluie sur les bâtiments pour participer à l’arrosage des parcs et jardins, l’adjoint au logement de Jean-Luc Moudenc promet, s’il est élu, d’instaurer la gratuité pour la dépose des encombrants spécifiques pour les artisans et les entrepreneurs, ainsi que l’accès libre à la déchèterie dédiée. Il veut enfin profiter du déménagement de la Cité administrative pour y créer une forêt urbaine…autour de la tour d’Occitanie que la tête de liste de Toulouse Belle&Forte voudrait voir déménager de Matabiau à Compans-Cafarelli.

Une nouvelle énergie

Convaincue d’être la plus ambitieuse en matière d’écologie, Nadia Pellefigue veut faire du mandat à venir « celui de la bascule écologique ». Et affiche une ambition : diminuer de 50 % les émissions à effet de serre à Toulouse et sur la Métropole d’ici 2030. Pour y parvenir, la vice-présidente du Conseil régional propose de réduire de moitié à Toulouse la part de la voiture et le transport de marchandises en ville d’ici à 2026. Pour se faire, elle propose d’aller plus loin dans la piétonisation du centre-ville…« en concertation avec les habitants ». Elle propose de doubler, dans le même temps, la part des transports en commun qu’elle promet de rendre gratuit le samedi et les jours de pics de pollution. Elle souhaite, en outre, rénover chaque année au minimum 8 000 logements en haute performance énergétique, et 15 000 en rénovation légère d’ici à la fin du mandat. Autre proposition forte, le bouclier végétal dont l’objectif affiché est de préserver et de développer les espaces naturels et agricoles. Comment ? En « débitumisant » les grandes places publiques, les cours d’écoles et les places de parking, en végétalisant les murs anti-bruit du périphérique ou encore en récupérant les eaux pluviales dans des réservoirs pour l’irrigation. Pour faire de Toulouse, « un véritable laboratoire de la végétalisation ».

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