L'addition

Elsa GiraudL'amie Corée

le 8 septembre 2021
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La cuisine aiguise depuis toujours l’intérêt d’Elsa Giraud qui, petite, observait sa grand-mère s’affairer aux fourneaux dans l’auberge familiale. Après une formation au Lycée Hôtelier de Toulouse, elle se dirige dans un premier temps vers la cuisine française. Avant d’opérer un changement d’horizon en ouvrant, dans le quartier Saint-Aubin, son restaurant, Mlle Coccinelle, où elle propose des plats coréens, jouant avec subtilité avec le mélange sucré-salé.

Votre premier émoi gustatif ?
Le chocolat.

Le plat que vous détestiez enfant ?
Le concombre.

Votre Madeleine de Proust ?
La soupe au pistou.

Le plat le plus difficile à réaliser ?
Un vrai aligot.

Votre plat « signature » ?
Un plat sucré-salé coréen, le japchae. Ce sont des nouilles de patate douce aux légumes et au bœuf.

L’aliment que vous préférez ?
Le poisson, mais j’aime aussi beaucoup les légumes. Pas de jaloux !

Celui que vous détestez ?
J’aime à peu près tout, mais je dirais quand même les rognons…

Les pires associations ?
En Angleterre, on m’a servi un pudding avec de l’agneau. Ce n’est pas que j’ai quelque chose contre la cuisine anglaise, mais je n’ai pas particulièrement aimé !

Votre pêché mignon ?
La praluline, une brioche avec des éclats de praline inventée par un pâtissier de la région roannaise, Auguste Pralus.

Vos sources d’inspiration ?
Ma grand-mère bien sûr, et les livres de chefs.

Le piège en cuisine ?
Être trop sûre de soi.

Le pire souvenir en cuisine ?
Un envoi dans un gastro en pâtisserie, le chef était parti faire un tour de moto !

Au réveil, sucré ou salé ?
Sucré. Je prends un thé avec des fruits secs et une tartine au miel.

Devant la téloche, sucré ou salé ?
J’adore les boissons chaudes. Plutôt un thé nature ou une infusion.

Votre penchant alimentaire honteux ?
Je pourrais manger une, voire deux tablettes de chocolat par jour.

Le plat ou le produit pour lequel vous êtes prête à faire 100km ?
Une bouillabaisse.

L’homme ou la femme avec qui vous aimeriez dîner en tête-à-tête ?
L’artiste islandaise Gabriela Fridriksdottir.

Votre mentor ?
Encore une fois, ma grand-mère. Mon oncle aussi, avec qui j’ai fait les marchés à 5h du matin et avec qui j’allais à la criée.

Le chef que vous admirez le plus ?
Troisgros, sans doute car j’ai quelques origines de Roanne.

L’aliment le plus bizarre que vous ayez mangé ?
Une soupe au sel de requin en Islande.

Si vous étiez un ustensile de cuisine ?
Le couteau.

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