Oui, il pleut à Brest. Mais moins qu’à Biarritz et à peine plus qu’à Pau. Autant dire que la peur du crachin ne suffit pas à justifier qu’on se prive de la visite de la ville et de ses environs. D’autant plus que, comme disent les Bretons : « Chez nous, il ne pleut que sur les cons ». Bon voyage.

Pour dîner à coups de marteau
Au Crabe Marteau, institution brestoise, on ne fait pas dans la dentelle. La maison fournit bavoir, seau et marteau pour venir à bout de la carapace des araignées de mer et se repaître de leur chair. Après la bataille, un verre de Kremmig (mélange de crème onctueuse et d’eau-de-vie de cidre) ne sera pas de trop.
Le Crabe Marteau, 8 Quai de la Douane 29200 Brest
Pour les phares ouest
Depuis Brest, en longeant la côte, on tombe sur le délicat phare du Petit Minou. Pas l’ombre d’un félin sur place, mais des surfeurs en équilibre instable. En continuant, on aborde l’étonnante pointe Saint-Mathieu, où son phare cohabite avec une ancienne abbaye et un sémaphore. À cet endroit, vous êtes au point le plus occidental de l’hexagone. Plus à l’ouest, c’est carrément l’Amérique.
Pour son tiers-lieu libre
À l’Arsenal, dans les ateliers où l’on fabriquait et réparait jadis les navires de la Marine Nationale, les Brestois ont installé un lieu libre et fou présenté comme la plus grande place publique couverte d’Europe. Un tiers-lieu participatif sans règlement intérieur, que les visiteurs s'approprient à leur guise, et où souffle un air de liberté.
Les Ateliers des Capucins,
25 Rue de Pontaniou, 29200 Brest
Pour la marine
« Il faut avoir une grande culture maritime pour faire ce métier » raconte Louis Mauffret, co-gérant du chantier du Guip où sont restaurés depuis plus de 30 ans des bateaux en bois. À l’improviste ou sur réservation, on observe les charpentiers de marine et les ébénistes en plein travail. Pour les férus d’histoire maritime, direction1
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