Ses agences de pub, web et événementiel comptent parmi les plus influentes de France. Issu d’un milieu modeste, il s’est fait tout seul avec l’aide de quelques proches… et de quelques livres.

Ruse pour ne pas lire
Steve Gallais : « Ado, les livres me tombaient des mains. Première page, ça allait. Deuxième, ma concentration s’évaporait. Troisième, je pensais déjà à autre chose. Plutôt que de lire, j’achetais les Profil d’une œuvre pour faire croire à mes profs que je lisais. »
Livre d’idées
« Voyant que je ne lisais pas, ma mère m’a offert les Fables de La Fontaine. Elle disait qu’on pouvait en lire une au hasard ; que c’était comme piocher dans un livre d’idées. J’ai encore ce livre avec moi. »
Déclic Bel-Ami
« Au lycée, on nous demande de lire Bel-Ami. Je fonce chez Privat, mais le Profil est épuisé. Dépité, j’achète le bouquin. Et là… je me prends à l’histoire de ce Duroy confronté à un autre milieu social que le sien. J’éprouve la même chose : moi issu d’un milieu modeste dans un lycée fréquenté par des enfants de notables. Ça m’intéresse de voir comment il va s’en sortir. J’en oublie même de sortir faire du skate ou du graf. »
Séguéla abandonné
« Il y a quelques années, j’ai dormi dans un hôtel avec bibliothèque partagée. J’y ai trouvé un livre de Jacques Séguéla dédicacé par l’auteur à un certain Jean-Pierre. Séguéla, patron de Publicis, est un mec iconique dans mon métier, mais il incarne l’ancien modèle. C’était marrant de voir son regard. J’ai emporté le livre avec moi. Je l’ai encore dans ma bibliothèque. »
Joie de recevoir
« La plupart des livres qui ont compté dans ma vie m’ont été offerts. L’idée qui tue, de Nicolas Bordas (patron de TBWA), Chirac a dit… (une anthologie de citations de Chirac), ou plus récemment Puzzle, de Franck Thilliez. Tous offerts par des amis. »
Son livre fétiche
« Même si j’ai trouvé les réponses à mes questionnements existentiels dans la philo, c’est un livre de développement personnel, Pouvoir Illimité, d’A. Robbins, qui m’a le plus marqué. Encore une fois, prêté par ma mère. Il montre que ceux qui réussissent sont souvent ceux pour qui ça n’était pas gagné d’avance. Ça parle de programmation neurolinguistique, une méthode qui aide à se débarrasser des stéréotypes que nous colle la société, et qui nous empêchent de dépasser nos limites. »
Sa lecture du moment
« Je pars en vacances la semaine prochaine. Je n’ai rien à lire. J’attends sans doute qu’on m’offre un livre ! »