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BOUDU

Alunissons

Puisque 16 % des Français ne croient pas que l’Homme a marché sur la Lune (sondage Ifop), on pourrait penser la nouvelle expo de la Cité de l’Espace réservée aux 84 % qui restent. Que nenni. Lune II, qui s’inscrit dans l’Année Lune bâtie autour du cinquantenaire de la mission Apollo 11, fait autant appel à l’imaginaire qu’à la science, à la simulation qu’au palpable, à la prospective qu’à la rétrospective.

Inaugurée fin avril, l’exposition était très attendue, notamment en vertu du succès jamais démenti du simulateur de gravité lunaire, attraction phare de l’expo permanente aussi célèbre pour ses sensations fortes que pour son interminable file d’attente. Cette fois encore, c’est un simulateur qui fera le succès de l’expo. On y embarque dans un véhicule lunaire à travers les vitres duquel apparaît un paysage de cratères sélénites et de dômes habités. La Lune, en somme, comme la connaîtront les voyageurs de demain en transit pour Mars. Car c’est, en définitive, la douce promesse que nous fait la Cité de l’Espace : celle d’une lune devenue « station-service des missions spatiales », comme se plaît à le dire l’astronaute Jean-François Clervoy.

L’autre promesse, plus proche, est l’arrivée au cœur de l’expo, le 21 juillet 2019, d’une réplique grandeur nature du module lunaire à bord duquel Armstrong et Aldrin alunirent le 21 juillet 1969. Une curiosité à ne pas manquer, qui passionnera à l’unisson les 16 %… et les 84 % qui restent.

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