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BOUDU

Cinq questions à Mathilde Iclanzan, Directrice générale adjointe de WiSEED

Racontez-nous la genèse du projet ? Fin 2020, WiSEED a eu l’idée de proposer une plateforme dont l’objectif serait de soutenir les entreprises, les difficultés financières s’étant accumulées durant la crise sanitaire. Vu que nous sommes des pionniers dans le crowdfunding, il était naturel d’inscrire Épargne Occitanie dans le champ du financement participatif.

Quelles sont les modalités d’investissement proposées au particulier ? Le citoyen peut acheter des actions, souscrire à des obligations, ou faire un don. Dans le cadre d’un achat d’actions, le capital n’est pas garanti mais l’accompagnement de la Région et l’évaluation des possibilités de croissance apportent une sécurité. Les obligations en revanche correspondent à un emprunt fait à l’entreprise, dont la capacité de remboursement est vérifiée dans le business plan. Le don, lui, peut apporter un avantage fiscal dans certains cas.

Y a-t-il un seuil minimum d’investissement ? Le citoyen se voit attribuer le statut d’investisseur à partir de 100 euros, ce qui est peu en réalité. Sur les autres plateformes, le minimum requis est plutôt de 1 000 euros. Ici, l’objectif est de démocratiser le crowdfunding.

De quelle façon sélectionnez-vous les sociétés proposées sur Épargne Occitanie ? La plupart ont leur siège social en Occitanie. Soit elles soumettent leur candidature à la Région, soit elles déposent leur dossier directement sur le site. Ensuite différentes étapes interviennent dans l’évaluation du projet. Pour les actions par exemple, il y a un vote, un audit, mais aussi une analyse. Le vote proposé en ligne a vocation à vérifier l’intérêt du citoyen.

Un type d’entreprise se démarque-t-il ? Globalement, on remarque une ferveur pour les savoir-faire locaux. La collecte du constructeur d’aéronefs AURA AERO remporte par exemple un certain succès, ce qui n’est sûrement pas dû au hasard dans un territoire comme Toulouse

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