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BOUDU

CleanTech : Tour du monde à haute valeur ajoutée


Comment vous est venue l’idée de ce tour du monde des CleanTech ?

L’idée de base, c’était le voyage. Mais un voyage porteur de sens. Comme on travaille tous les deux dans les nouvelles technologies et qu’on est assez familiers de tout ce qui est environnement, le domaine des CleanTech nous est apparu évident. On s’est rendus compte qu’il se développe partout, mais on parle surtout de la France ou des États-Unis. Finalement, on ne parle pas beaucoup des initiatives dans les pays émergents.

Quel est votre parcours à tous les deux ?

Je suis responsable marketing et communication, et Loïc a fait une école d’ingénieur. On a donc des profils complémentaires : je m’occupe de la structuration du projet, et Loïc d’étudier la viabilité technique des initiatives. Je suis par ailleurs mentor au Connected Camp (l’accélérateur de startups de l’IoT Valley à Labège, ndlr), ce qui m’a permis de rencontrer plein d’entrepreneurs hyper intéressants. Je me suis dit « des gens comme ça, je veux en rencontrer tous les jours ». C’est ce qui est génial dans ces expériences de mentorat : on en ressort plus riche que ce qu’on a donné.

Quel est l’objectif de ce tour du monde ?

L’idée est de promouvoir et de rendre visibles des projets innovants. Ça peut être une association, une startup ou un projet interne à une grande société. La deuxième étape consiste à construire un réseau pour créer des synergies internes au pays ou avec les pays européens.

Pourquoi a-t-on besoin de connaître les initiatives CleanTech des pays émergents ?

C’est là où il y a le plus gros du marché. Et sans même vouloir faire du business, on peut s’en inspirer, comprendre comment ça fonctionne ailleurs. Ici, nous avons une certaine base en terme d’infrastructures : de l’électricité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, des réseaux routiers… C’est un environnement riche et cadré. Au contraire, nous allons voyager dans des pays où tout le monde a un smartphone, mais pas forcément l’électricité. Ce ne sont pas du tout les mêmes enjeux.

L’idée est de promouvoir et de rendre visibles des projets innovants.

Êtes-vous déjà en contact avec des porteurs de projet ?

Un de nos partenaires nous a mis en relation avec une personne qui fait des ruches connectées pour préserver les abeilles en Polynésie, ou encore quelqu’un qui a élaboré un bateau qui récupère les déchets à l’aide des courants. Mais notre projet est d’être mis en contact sur place. Pour décider des initiatives à mettre en avant, nous allons fonctionner à l’humain. On va favoriser les projets et les personnes qui nous ont particulièrement inspirés, ceux qui sont les plus ambitieux et tournés vers l’international.

Est ce que vous êtes déjà particulièrement touchés par certains projets ?

Je pense à JokoSun. Son fondateur, Raymond Sarr, fournit des panneaux solaires au Sénégal. Quand il raconte son histoire, ça a beaucoup de sens : quand il était petit, chez ses grands-parents, il lisait à la bougie. Alors ça lui paraît évident de donner accès à l’électricité de manière durable.

Est-il nécessaire de mettre en valeur les CleanTech, qui peuvent souffrir d’un déficit de popularité ?

C’est un terme assez nouveau, on a beaucoup parlé de GreenTech, mais en français, les deux veulent dire la même chose. C’est un terme qui est en train de monter en puissance, mais c’est vrai qu’il faut systématiquement expliquer ce que c’est, parce que les gens ne connaissent pas. Aujourd’hui, ça n’a aucune logique durable de ne pas penser à l’environnement quand on développe des services. Il y a beaucoup d’innovations inutiles, d’objets qui vont avoir une durée de vie très courte et qui ne vont générer aucune valeur économique sur le long terme.

Vous pouvez suivre les aventures de Camille Rigaud et Loïc Bordes sur leur blog


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