Quelle est la vocation de cette nouvelle association ?
Elle gère les 1 300 logements jeunes du bailleur social Les Chalets pour avoir, notamment, une communication ciblée vers les étudiants. C’est essentiel parce que les jeunes ne pensent pas au logement social. Pourtant, quand vous venez d’avoir le bac, que vous n’avez pas les moyens, et que vous habitez loin des lieux de formation, le coût du logement est un problème, et la question de la poursuite des études peut se poser. Aujourd’hui, en France, on ne devrait pas renoncer à faire des études parce qu’on ne peut pas se loger. Dans nos résidences, un T1, c’est 250 euros, avec des services adaptés.
En quoi les besoins des étudiants sont-ils spécifiques ?
Ils sont très mobiles. L’idée, c’est de leur permettre de s’installer plus rapidement et plus facilement. Quand ils arrivent, les compteurs sont en route, internet est prêt, le logement est meublé, il y a une laverie… Nous avons aussi simplifié les procédures par rapport au logement social classique. Les étudiants peuvent obtenir un appartement en une semaine.
Quels sont les critères pour accéder à ces logements ?
Ils sont plus souples que dans le logement social classique. Les boursiers sont prioritaires. Ensuite, on regarde les revenus de la famille ou de l’étudiant, la distance au domicile – primordiale – et s’il y a une situation de handicap.
Quels sont les enjeux propres à la Haute-Garonne ?
En Haute-Garonne, il y a 135 000 étudiants, dont 120 000 sont à Toulouse. Et le Crous en loge à peine 10 %. On est à des années lumière des besoins… Alors les Chalets construisent deux résidences à Toulouse. Mais il ne faut pas oublier que les apprentis et alternants ont eux aussi du mal à se loger dans les milieux plus ruraux. Nous devons y travailler.
Quels sont vos objectifs à moyen terme ?
J’aimerais impliquer les locataires dans l’association. On voudrait aussi développer des activités collectives dans les résidences, qui sont encore trop peu vivantes. À terme, on pourrait également imaginer proposer nos services de gestion à d’autres bailleurs. Mais on a déjà beaucoup de travail d’ici la rentrée !
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