Atavisme
Originaire de Saint-Sever à une quinzaine de minutes à peine de Mont-de-Marsan, Lucas Tauzin est tombé dans la marmite ovale à la naissance : « Dans ma famille, tout le monde jouait, aussi bien mon père que ma mère ou mon oncle, qui a débuté en équipe première à Dax à 17 ans ». Pas étonnant, dès lors, qu’il ait choisi le rugby après s’être essayé, brièvement, au foot.
Précocité
Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Soit. Mais pourquoi attendre quand on a du talent ? Formé à l’école montoise au centre et à l’aile, Lucas Tauzin intègre le pôle espoirs de Bordeaux en seconde, puis rejoint le pôle France de Marcoussis avec un an d’avance. Avant de connaître la joie d’un titre européen en moins de 17 ans, puis en moins de 18 ans, en étant à chaque fois… surclassé !
Amour du jeu
On peut être né en 1998, année où Bernard Laporte a commencé à poser sa (grosse) patte sur le rugby français, et garder une âme de candide : « J’aime le jeu, quand ça part dans tous les sens, que les ballons sont écartés ». Coup de pot pour le Stade Toulousain, c’est encore les Rouge et Noir qui incarnent cette ambition quand on a 19 ans. « Au niveau du jeu, c’est l’équipe qui fait rêver », assure-t-il tout en avouant avoir été un grand fan de Vincent Clerc.
Concurrence
S’il a goûté au haut niveau cette saison en disputant 5 rencontres de Challenge Cup, il n’a découvert le Top 14 que lors de la toute dernière journée. Pas de quoi ébranler sa confiance… même s’il reconnaît que la patience n’est pas sa qualité première : « L’objectif est d’avoir du temps de jeu dès la saison prochaine ». Avant de songer sérieusement à s’installer dans la peau d’un titulaire : « Je les bade depuis longtemps. Mais l’heure viendra où il faudra prendre leur place ! ».
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