Sur les photos de la liste Toulouse Belle et Forte, sa silhouette ne passe pas inaperçue. Son physique, Michaël Dejean l’a forgé pendant presque 15 ans dans des compétitions d’aviron, une discipline dans laquelle il obtient une médaille de bronze mondiale en junior. C’est d’ailleurs ce sport qui conduit ce natif de Langon à Toulouse pour intégrer le pôle France et le lycée Bellevue. Devenu président de l’association des étudiants STAPS, il découvre le monde de la nuit et le monde associatif. « Par la suite, j’ai dirigé le Havana Café jusqu’à sa fermeture en 2009, avant de monter ma société d’événementiel, de communication et d’audiovisuel, Mode Technique », explique ce grand gaillard d’un 1,95 m et 100 kg. Des dimensions qui le poussent vers le rugby, qu’il expérimente à Graulhet, au poste de deuxième ligne, pendant quelques années.
Aujourd’hui, c’est en première ligne qu’il se démène pour sa tête de liste, Franck Biasotto, lui qui voulait faire sa vie dans la musique ou le sport. Propulsé à la direction de la communication pour la campagne, il « ramasse », reconnaît-il dans un sourire. « Comme j’ai monté de nombreuses associations, notamment dans le social et le sport, et que je travaille dans l’événementiel, j’ai connu beaucoup d’élus. J’ai aimé le courage de Franck de dire que ça ne lui convenait pas et de proposer autre chose. On est des couillus », aime-t-il répéter pour expliquer son engagement dans sa première campagne. L’absence d’étiquette politique a aussi beaucoup joué. Pour lui, ces municipales, « ça reste un sport. Si Franck est élu, on se donnera à 100 %. Sinon, on aura fait le maximum. » S’il répète que la politique n’est « pas [son] combat », Michaël Dejean assure qu’il est prêt à prendre des coups « pour des gens comme ça, travailleurs, francs, qui veulent faire changer les choses ».
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