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Qualité de l’air à Toulouse : 5 questions à Dominique Tilak

  • BOUDU
  • 5 sept. 2018
  • 2 min de lecture

Comment se situe Toulouse par rapport au reste de la France en termes de pollution ?

Toulouse est la 4e métropole de France. Et comme dans toutes les métropoles, il y a une problématique sur le dioxyde d’azote (NO2). C’est une ville moins exposée que Paris, Lyon ou Marseille, mais un peu plus exposée que Bordeaux. À Toulouse, l’enjeu est d’accueillir la population qui arrive, tout en continuant d’améliorer la qualité de l’air. Or, 15 000 habitants de plus par an, ça veut dire de l’activité et des véhicules en plus.

Quelles sont les sources de pollution au dioxyde d’azote ?

C’est à 70 % le trafic routier. En hiver, les particules viennent, elles, des moteurs mais aussi des dispositifs de chauffage au bois et au fuel.

Où vivent les 6 200 à 12 600 personnes concernées par un dépassement de la valeur limite en dioxyde d’azote ?

Les zones à enjeu sont le périphérique, les pénétrantes toulousaines, et les boulevards intérieurs. Un moteur émet davantage de dioxyde d’azote quand il tourne au ralenti, dans les embouteillages. Les zones polluées sont donc aussi situées vers la Halle aux Grains, la place Wilson, en face de la gare, autour de la médiathèque, le long du canal du Midi, la Grande-Rue-Saint-Michel…

Quels sont les risques pour la santé humaine ?

Ils varient en fonction des polluants. Cela va des irritations aux maladies pulmonaires ou cardio-vasculaires. À l’échelle nationale, il est considéré que la pollution atmosphérique est la troisième cause de mortalité après le tabac et l’alcool.

Quelles mesures faudrait-il adopter pour faire baisser le nombre de personnes exposées ?

Il faudrait fluidifier le trafic aux heures de pointe. Pour les épisodes de pic de pollution aux particules en hiver, l’enjeu est la modernisation des dispositifs de chauffage. Il faut aussi faire prendre conscience aux gens qu’il y a des périodes où il serait opportun d’éviter le chauffage au bois dans une zone à forte densité de population, le brûlage des déchets à l’air libre (qui est interdit), l’écobuage… 

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