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BOUDU

Sécurité


Archipel Citoyen Là où le maire de Toulouse veut mettre davantage de policiers municipaux et de caméras de vidéosurveillance, Archipel Citoyen entend mener un audit indépendant sur l’efficacité et la pertinence des caméras et l’armement des policiers municipaux. Pour Antoine Maurice et ses colistiers, il s’agit avant tout de recentrer les missions de la police municipale sur le cœur de leur métier et axer leur travail sur la prévention plus que la répression. Pour se faire, le collectif citoyen propose notamment de repenser la formation de la police municipale.


Pour la cohésion ! L’autre choix » Pierre Cohen, qui avait été copieusement attaqué sur ce sujet par Jean-Luc Moudenc lors de la campagne municipale en 2014 a retenu la leçon. Il n’est pas question, cette fois-ci, de faire l’impasse sur la sécurité. Il n’est cependant pas non plus question, pour l’ancien maire de Toulouse, de se renier : pour lui, l’augmentation substantielle du nombre de policiers municipaux et de caméras de vidéosurveillance n’a pas permis de faire baisser la délinquance. Il convient donc, pour la tête de liste Pour la cohésion ! L’autre choix, de sortir de ce dogme et de faire pression auprès de l’Etat pour obtenir davantage de policiers nationaux et de demander à la police municipale de redevenir une police de proximité au plus près des quartiers. Avec une idée neuve : mettre en place un grand service de la médiation, pour créer du lien et de la cohésion entre les citoyens.


Une nouvelle énergie Nadia Pellefigue n’a eu de cesse de le répéter tout au long de la campagne : en matière de sécurité, il n’y a pas de « solution miracle ». Pas question, pour la tête de liste d’Une nouvelle énergie, de revenir sur les caméras de vidéosurveillance, même si elle suggère un redéploiement, ni sur l’armement de la police municipale : « Ce serait les mettre en danger ». Elle souhaite, en revanche, clarifier les missions de la police municipale en proposant, notamment, la création d’unités territoriales de quartier (UTQ) afin de favoriser l’ilotage et la proximité. En cas de succès le 22 mars prochain, elle promet également la mise en place d’un poste de commandement de la sécurité, regroupant le PC sécurité, la gestion des équipes sur le terrain et le PC caméra. Enfin, la vice-présidente du Conseil régional promet la création d’une maison d’accueil pour les femmes ayant subi des violences et de renforcer l’accompagnement à la sortie de la prostitution et l’aide de la puissance publique aux associations qui œuvrent en ce sens.


Toulouse Belle&Forte En matière de sécurité, l’ancien adjoint au logement de Jean-Luc Moudenc ne propose pas une révolution. Franck Biasotto veut par exemple installer des postes de police municipale de proximité dans chaque quartier pour assurer le dialogue et lutter contre les incivilités grandissantes, ce qui impliquera un redéploiement des effectifs de la police municipale. Il souhaite également implanter des caméras pour s’assurer un meilleur maillage et réorganiser le procédé d’intervention pour faire le lien avec les policiers sur le terrain et renforcer les brigades équestres et canines pour mieux protéger tous les territoires, parc et jardin inclus. Il promet enfin de renforcer la médiation en augmentant par exemple le nombre de places d’accueil de travaux d’intérêt général.


Aimer Toulouse En 2014, le candidat Moudenc en avait fait l’un de ses principaux arguments de campagne. Si le maire sortant Moudenc semble lui avoir substituer l’écologie en 2020, il ne néglige cependant pas la question sécuritaire… notamment pour ne pas trop se découvrir sur sa droite ! S’il est réélu, la tête de liste d’Aimer Toulouse promet ainsi de doubler les patrouilles de la police municipale pour « humaniser la relation entre les Toulousains et leur police » et de déployer 100 caméras de vidéoprotection supplémentaires dans les quartiers périphériques « où il existe encore des lacunes », comme à La Vache, Borderouge ou les Pradettes, ainsi que dans l’intégralité des rames de métro. Il veut également créer une unité spéciale chargée de pacifier et de sécuriser les places et les rues plus particulièrement touchées par la petite criminalité. Pour tenter d’endiguer la délinquance juvénile, Jean-Luc Moudenc propose enfin de mettre en place une cellule de citoyenneté et de tranquillité publique pour cibler les jeunes « tentés » par le passage à l’acte et les en dissuader.


Rassemblement toulousain Sans surprise, la sécurité constitue le cœur du projet de Quentin Lamotte. Très critique sur le bilan de Jean-Luc Moudenc, qui « n’a obtenu aucun résultat », le candidat du Rassemblement national à Toulouse propose d’augmenter les effectifs de police municipale en recrutant 120 agents supplémentaires (pour atteindre l’objectif d’un policier pour 1000 habitants) répartis sur deux nouvelles brigades : une police métropolitaine des transports, pleinement compétente en matière de constations d’infractions liées aux transports collectifs ; une brigade du logement social pour sécuriser les HLM et remplacer les sociétés de sécurité privée recrutées par les bailleurs sociaux. Plus globalement, Quentin Lamotte veut renforcer les prérogatives de la police municipale en augmentant leur formation continue aux techniques d’intervention et en leur demandant une plus grande réactivité sur le terrain afin que les caméras ne servent pas qu’à l’élucidation des enquêtes. Enfin, le représentant de Marine Le Pen propose d’être à l’initiative de la signature d’une charte entre la Justice, la Police et les bailleurs sociaux pour favoriser l’échange d’informations et expulser les délinquants des logements sociaux qu’ils occupent lorsqu’ils sont condamnés par la Justice.

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