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BOUDU

Six raisons d’aller à Brest

Pour dîner à coups de marteau

Au Crabe Marteau, institution brestoise, on ne fait pas dans la dentelle. La maison fournit bavoir, seau et marteau pour venir à bout de la carapace des araignées de mer et se repaître de leur chair. Après la bataille, un verre de Kremmig (mélange de crème onctueuse et d’eau-de-vie de cidre) ne sera pas de trop. Le Crabe Marteau, 8 Quai de la Douane 29200 Brest


Pour les phares ouest

Depuis Brest, en longeant la côte, on tombe sur le délicat phare du Petit Minou. Pas l’ombre d’un félin sur place, mais des surfeurs en équilibre instable. En continuant, on aborde l’étonnante pointe Saint-Mathieu, où son phare cohabite avec une ancienne abbaye et un sémaphore. À cet endroit, vous êtes au point le plus occidental de l’hexagone. Plus à l’ouest, c’est carrément l’Amérique.


Pour son tiers-lieu libre

À l’Arsenal, dans les ateliers où l’on fabriquait et réparait jadis les navires de la Marine Nationale, les Brestois ont installé un lieu libre et fou présenté comme la plus grande place publique couverte d’Europe. Un tiers-lieu participatif sans règlement intérieur, que les visiteurs s’approprient à leur guise, et où souffle un air de liberté. Les Ateliers des Capucins, 25 Rue de Pontaniou, 29200 Brest


Pour la marine

« Il faut avoir une grande culture maritime pour faire ce métier » raconte Louis Mauffret, co-gérant du chantier du Guip où sont restaurés depuis plus de 30 ans des bateaux en bois. À l’improviste ou sur réservation, on observe les charpentiers de marine et les ébénistes en plein travail. Pour les férus d’histoire maritime, direction le musée national de la Marine. Promis, ça vaut le détour. Chantier du Guip, Quai du Commandant Malbert, 29200 Brest / Musée nationale de la Marine, château de Brest, Bd de la Marine, 29200 Brest


Pour un tour en coquiller

À bord du Loch Monna, fier coquiller de la rade de Brest mis à l’eau en 1956, Yann Roger, ancien cascadeur à moto, conte à qui l’accompagne les secrets de la pêche à la Saint-Jacques et ceux des marins brestois. Un flash back 70 ans en arrière, au temps où les bateaux de pêche avaient des voiles. Yann Roger, www.lochmonna.fr, 06.22.22.58.85 lochmona@gmail.com


Pour ramener sa fraise

Plougastel est la ville natale de Samuel Le Bihan et une terre fertile particulièrement propice à la culture de la fraise. On peut bien sûr s’en ramener quelques barquettes, mais comme on est en Bretagne on les déguste enroulées dans des crêpes kraz (croustillantes) et recouvertes de crème chantilly, de préférence sur la terrasse hérissée de palmiers de la crêperie An Ty Coz. Crêperie An Ty Coz, 225 Chem. de Ti Floc’h, 29470 Plougastel-Daoulas

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