Bel-Amix
- Sébastien Vaissière
- il y a 2 jours
- 5 min de lecture
Stéphane Piquemal compte parmi les mixeurs les plus respectés du pays. Statut bâti à force de culot, de réseau et de travail. Entre deux mix dans son studio du nord de Toulouse, l’homme qui se cache derrière les productions léchées du duo Jane for Tea revient sur son itinéraire de batteur geek fou de son.

Comment êtes-vous venu à la musique ?
Mon père était un grand amateur de jazz, tandis que ma mère écoutait les Beatles. Enfant, je n’étais intéressé que par la musique et la bande dessinée. Mes parents n’étaient pas musiciens, mais la musique régnait en maître à la maison. On dinait tous les soirs avec Jazz à FIP en fond sonore. Ça pose l’ambiance !
Premier instrument ?
La batterie. J’ai commencé à taper sur des boîtes en fer avec des baguettes bricolées, en reprenant des morceaux de la Mano Negra et de Police. Mes parents ont vite compris que la musique n’était pas un caprice. Ma mère m’a inscrit à l’école de musique de Foix, où j’ai appris le tambour et le solfège. À 14 ans, au collège, mon père m’a offert ma première batterie, une Pearl noire. Le rêve ! C’est à ce moment-là que j’ai décidé d’aller plus loin que la musique classique. Malgré nos moyens modestes (mon père travaillait à la Poste et ma mère était au foyer), mes parents se sont saignés pour que je suive les cours de l’école Agostini à Toulouse. Je faisais le trajet en train depuis Foix toutes les semaines.
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