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Logi Boudu magazine

Le prix du Bijou

Dernière mise à jour : 3 juin

Le Bijou, salle emblématique de la chanson à Toulouse, est adossé depuis toujours à un bistrot-resto de quartier. Avec la reprise de la salle par Kevin Goret et Mathilde Mignot , le bar change de modèle économique, et devient une SCIC. Explications


Qu’est-ce qu’une SCIC ?  Une société coopérative d’intérêt collectif. Un modèle de gouvernance qui permet à tout un chacun de posséder une part sociale.


Pourquoi faire du Bijou une SCIC ?  Pour le sauver et refléter son âme : un bistrot-resto culturel, acteur de son quartier, porteur d’une notion de partage entre artistes et public. Dans notre SCIC, il y a quatre types d’actionnaires : les salariés du Bijou, les financeurs institutionnels, les bénéficiaires (donc les clients), et les partenaires (producteurs et artistes par exemple). On est désormais l’une des dernières, voire la seule, salle de concert avec une vraie direction artistique qui choisit sa programmation. On tient à cette identité et on pense pouvoir y arriver en basculant en SCIC.


L’objectif de 50 000€ de vente de parts sociales a été atteint. Que représente ce montant ?  Le Bijou était jusqu’alors scindé en deux entités : le bistrot-resto géré par une SARL, et la salle de spectacle pilotée par une association. On a déjà transformé l’association en SCIC. L’objectif désormais est de rassembler le Bijou en une seule société. Ces 50 000€ correspondent au montant nécessaire pour que la banque nous accorde le prêt dont la société a besoin pour racheter le restaurant.


Est-il encore possible d’acquérir une part du Bijou ?  La SCIC du Bijou n’est pas une levée de fonds ou un crowdfunding mais un modèle de société vivant. Les actionnaires ont le choix de l’intégrer, ou de la quitter quand ils le souhaitent.


Doit-on s’attendre à des changements sous votre direction ? À l’avenir, on va faire pareil… mais différemment ! La chanson francophone fait l’identité du Bijou.  Nous allons conserver ces attaches en faisant la part belle aux artistes locaux. Nous aimerions aussi accueillir du hip-hop voire du metal. On souhaite pour cela revenir à une jauge assis-debout. Mais dans l’immédiat, notre objectif principal est de parvenir à faire vivre notre collectif d’actionnaires. On réfléchit à leur confier la programmation d’une soirée par an, ou la sélection des artistes pour nos soirées tremplin mensuelles Osons !.

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