En couv’. Anglicismes, l’overdose ?
Et si les anglicismes étaient une autocolonisation ? Et si en refusant de trouver un équivalent français à brainstorming nous participions insidieusement à un Azincourt lent ? Et si les Toulouse school of tout et n’importe quoi n’étaient que de la poudre aux yeux ? Et si, en croyant gagner en crédibilité, nous ne faisions que perdre notre âme ? Boudu fait le tour de la question avant la semaine de la langue française du 16 au 24 mars, dont Toulouse est une ville étape.
Interview. L’Union fait la force
En soumettant une partie du budget voirie à un groupe d’administrés tirés au sort, le maire de L’Union se dévoue pour essuyer les plâtres de la démocratie directe post-gilets jaunes. Et en plus, ça marche.
Rétro 80’s. La petite Movida
Se pencher sur la déferlante variétoche des années 1980 toulousaines, c’est découvrir derrière le procès en kitsch qu’on lui fait d’ordinaire, une décennie de liberté, de bonheur et de plaisirs partagés, qui éclaire de sunlights notre présent un peu terne.
Edito. Game over ?
Comme Monsieur Jourdain faisait, paraît-il, de la prose sans le savoir, certains d’entre vous apprendront, en lisant notre enquête sur les anglicismes, qu’ils utilisent le globish. Selon toute vraisemblance, la plupart d’entre vous risque fort de découvrir ce mot/concept, qu’il convient de ne pas prendre pour ce qu’il n’est pas, à savoir une diatribe en règle contre la langue de Mr Shakespeare.
Alors pourquoi, me direz-vous, y accorder autant d’importance ? Soyons honnêtes, le sujet n’a pas fait l’unanimité au sein de la rédaction de Boudu. Le risque était grand, en effet, de tomber dans une opposition facile entre ancien et nouveau monde. Sauf qu’à bien y réfléchir, cette question dépasse largement la question linguistique : le globish en dit plus long sur notre époque que ce que l’on veut bien admettre.
Assiste-t-on à un phénomène d’autocolonisation qui va nous réduire à l’état de clients comme le prophétise Alain Borer, à l’origine de la tribune publiée dans Le Monde qui a motivé notre enquête ? Peut-être pas. Il n’en demeure pas moins que personne, parmi les témoins interrogés dans Boudu, ne semble prendre le sujet à la légère. Reste à trouver la parade (intelligente) pour résister sans passer pour un vieux con. Faut-il se mettre à parangonner comme Nadia Pellefigue l’a expérimenté avec ses équipes ? À écrire ses sms en gascon, comme Michel Serres ? Chez Boudu, on n’a pas encore trouvé la solution. Mais promis, on y réfléchit !
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