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BOUDU 62

Récit - Pas si No Future que ça
Il y a 40 ans naissait FMR, la plus trash et la plus créative des radios libres toulousaines. Comme un larsen géant dans le silence des années Baudis, la station a expérimenté et bousculé la bande FM dans un esprit potache et anar, mais pas sans résultats : Noir Désir, La Mano Negra et d’autres grands groupes leur doivent leurs premier concerts toulousains. Retour sur les années fastes de cette radio cool et punk.

 

Conversation - Haut l’humain
Si vous vous demandez comment on peut, dans la même interview, parler de foot, de transcendance, de politique, des Gafam, des Chinois, de Montauban, de l’orchestre philharmonique de Londres, de santé, d’éducation, d’Orelsan, d’éternité et d’Agnès Buzin ; alors lisez cette conversation avec Dominique Pon, l’étonnant directeur de la clinique Pasteur.

 

Portrait - Paysâme
Barde émue native de l’Aveyron, Hortense Raynal a publié cet été son premier recueil de poèmes. Une suite de textes nés du décalage éprouvé par cette enfant de la ruralité au cours de ses études à Normale Sup.

 

Interview - Coup de sens
« Face au totalitarisme, des êtres simples et peu diplômés ont bien souvent fait preuve de plus de bon sens que des intellectuels sophistiqués. »
Luc Ferry, philosophe

 

En décidant de consacrer la couverture de ce numéro de novembre, celui du 6e anniversaire de Boudu, à la genèse de l’aventure FMR, notre intention était moins de comprendre ce qu’ont été les radios libres que de se replonger dans une époque bel et bien révolue.
Parce que ce qui frappe, pour ceux qui en doutaient encore, c’est de constater à quel point tout a changé, ou presque, depuis les années 80. Faut-il s’en réjouir ? Doit-on le regretter ? Une fois n’est pas coutume, on aura du mal, ce coup-ci, à dissimuler notre nostalgie. Comment résister, en effet au parfum enivrant des années 80, à cette liberté de dire, de faire, d’être tout simplement ? Comment ne pas envier ces Toulousains contraints, avec joie on le devine, à enfiler masques et tubas pour visiter l’exposition « Mouillez-vous pour l’art », dans la piscine du Bikini ? Comment ne pas jalouser cette bande de jeunes qui déversaient les pires atrocités sans risquer de finir au poste : « Ce qu’on disait ou laissait dire nous enverrait en prison aujourd’hui ! » La phrase de Philippe Frézières, l’illustre patron de FMR, ne semble même pas exagérée. Et c’est bien ça qui rend nostalgique…

BOUDU 62

PrixÀ partir de 3,00€
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