top of page
BOUDU 63

En couv’ - Pleins feux
Par la grâce de la médiatisation des chefs et de la place grandissante occupée par l’alimentation dans la société, la notoriété des chefs cuisiniers a supplanté celle de leur établissement. À Toulouse, on ne va plus manger au resto, mais on se rend chez Aziz, Jérémy, Hamid, Nicolas ou Simon, pour déguster une cuisine d’auteur. Certains accèdent à cette notoriété. D’autres en reviennent. Tous en parlent.

 

Enquête - La part du ghetto
Depuis 2017, le Conseil départemental de la Haute- Garonne conduit une expérimentation de mixité sociale d’une ampleur inédite en France. Au prix de moyens humains conséquents et de 56 millions d’euros investis, les résultats au brevet des collèges sont en hausse, et les réticences apparemment évanouies.

 

Portrait - Poupée de pire
De sa rencontre fortuite avec un rescapé toulousain des camps de la mort, la comédienne allemande Ilka Vierkant a tiré un documentaire bouleversant et une pièce expiatoire à voir en janvier au Goethe Institut et à l’Espace Roguet. Cette petite-fille de nazis y livre un témoignage rare et précieux.

 

Interview - Le iel, les réseaux et ta mère
« J’ai appris le latin à l’école, d’une façon insupportable, focalisée sur les cas, les déclinaisons. Alors que ça pourrait être passionnant comme une chasse au trésor. »
Lorànt Deutsch, comédien

 

Que nous apprend l’enquête consacrée à la starification des chefs publiée ce mois-ci ? D’abord que l’adage biblique « les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers » vaut aussi pour les cuisiniers. Naguère confinés au fin fond de leur cuisine au profit, notamment, des maîtres d’hôtels, les cuisiniers ont en effet opéré une spectaculaire remontada pour apparaitre aujourd’hui comme les vedettes incontestables (et incontestées) du monde de la restauration, et même au-delà.
Une mise en lumière en guise d’éclatante revanche pour une profession longtemps toisée par le reste de la société… et une preuve supplémentaire que les équilibres d’un jour ne sont pas nécessairement ceux du lendemain. Bref que rien n’est définitivement gravé dans le marbre et que tout peut resurgir à tout moment, comme l’histoire d’Ilka Vierkand le démontre. En rencontrant fortuitement près de 70 ans après les faits, au détour d’une rue de Toulouse, la victime de son propre grand-père nazi, la comédienne allemande prend conscience qu’il est vain de vouloir tourner le dos à son passé tout en découvrant la signification du mot pardon. De quoi méditer jusqu’à 2022…

BOUDU 63

PrixÀ partir de 3,00€
    bottom of page