C’est bien connu, le malheur des uns fait (souvent) le bonheur des autres. Une semaine après que Boeing annonçait une perte de près de 3 milliards de dollars pour le second trimestre et un chiffre d’affaires pour sa division commerciale en baisse de 38 % pour le premier semestre, la publication des résultat du groupe européen d’aérospatiale et de défense contrastait. Jugez du peu : en dévoilant un bénéfice net multiplié par quatre au deuxième trimestre, à 1,15 milliard d’euros, pour un résultat d’exploitation multiplié par deux, à 1,9 milliard, Airbus présente un bilan qui préfigure d’une année exceptionnelle. L’avionneur a en effet confirmé son objectif de livrer entre 880 et 890 avions civils en 2019, ce qui constituerait un nouveau record de production. Si les déboires récents de Boeing ne sont pas pour rien dans ces excellentes performances, le président exécutif d’Airbus Guillaume Faury a néanmoins insisté sur « la montée en cadence de la famille A320 et sa transition vers la version NEO plus efficiente, ainsi que l’amélioration continue des performances financières de l’A350 » pour justifier ses résultats qui ont permis à l’action Airbus d’atteindre 130 euros. Son niveau record.
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