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BOUDU

Balma : Urbanisme vs équipements

Six ans après avoir ravi la mairie à Alain Fillola dans un duel remporté avec un peu plus de 52 % des voix, Vincent Terrail-Novès remet sa couronne en jeu avec face à lui plusieurs challengers. Au premier rang d’entre eux, Laurent Méric, ancien conseiller municipal de Fillola et désormais chef de file du groupe d’opposition Balmavenir pour lequel il est (déjà) temps de tourner la page Terrail- Novès, une personnalité « clivante et cassante comme en atteste la présence de Myriam Addi Dupuy (ancienne conseillère municipale de la majorité, ndlr) sur ma liste ». Mais il ne s’agit pas du seul grief que la tête de liste de Balma solidaire et innovante nourrit à l’encontre du premier édile de la ville. Outre l’urbanisme, jugé « galopant », il pointe surtout du doigt le déficit en équipements de Balma : « Vue l’augmentation de la population, il faut faire en sorte que les infrastructures suivent. Or ce n’est pas le cas : on a besoin d’une école, d’une piscine, d’un gymnase, de pistes cyclables, de routes, bref il y a vraiment des choses à réaliser en urgence ».

Ces attaques laissent Vincent Terrail-Novès de marbre : « Ils ont été au pouvoir pendant 20 ans et ils auraient voulu que je rattrape tout leur retard en un mandat ! Les investissements vont repartir à la hausse mais 20 millions ont été dépensés entre 2012 et 2015 pour construire une nouvelle école et rénover le centre-ville. Pour pouvoir réinvestir, il faut parfois attendre. Surtout quand on perd cinq millions de dotation de l’État et que l’on ne veut pas augmenter la fiscalité communale. »

Deux autres listes se présentent à Balma avec le dissident Bernard Viudez qui se présente à la tête d’une liste indépendante Balma ensemble avec l’objectif de renégocier le PLUIH et Yannick Bourlès, candidat Europe Écologie Les Verts (EELV) à la tête de la liste Balma écolo et citoyen pour qui l’élection est aussi métropolitaine que locale : « Beaucoup de sujets majeurs y sont discutés comme la jonction Est du nouvel échangeur du périphérique, projet cher (100 millions d’euros) et profondément anti-écologique qui va entrainer davantage de pollution et de voitures sur la zone. Pour peser, il faut appartenir à un groupe politique bien identifié comme EELV ». Sur Balma, l’écolo milite avant tout pour le développement des modes de déplacements doux : « Rien n’a été fait en la matière. Balma est vraiment une ville faite pour la voiture. Il faut changer les mentalités ».

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