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BOUDU

Christophe Lèguevaques

“J’aimerais que Toulouse devienne une capitale du « bien vivre », c’est-à-dire une ville qui n’oppose pas ses habitants les uns contre les autres, une ville qui s’enracine sur son riche passé historique et qui a confiance à la fois dans son avenir et dans le progrès s’il est partagé. Aujourd’hui, avec Airbus, tout va bien mais si demain, l’aéronautique connaît une crise majeure, comment résister ?

La ville doit être accueillante, bienveillante et offrir pour cela des services publics adaptés à la lutte contre les inégalités grandissantes. Dans le même temps, il faut penser la ville de demain. Que sera Toulouse à l’horizon 2050 ? Une ville connectée ou une ville disjonctée ?

Des menaces d’une ampleur incroyable pèsent sur notre avenir. Il faut s’y préparer tout en évitant les dérives autoritaires qui sont d’ores et déjà sensibles. On ne peut pas continuer en répétant une politique d’un autre siècle avec des élus qui sont aux commandes depuis les années 80. Si la droite l’emporte, comme c’est probable, ce sera parce que la gauche a perdu son identité et son unité. Il restera encore six ans loin des querelles de personnes ou de chapelles pour inventer une ville robuste et juste, permettant aux Toulousains et aux Toulousaines d’anticiper les changements à venir, d’affronter les périls annoncés et d’inventer des solutions pour que Toulouse devienne la capitale du « bon vivre ».

Christophe Lèguevaques

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