Didier Lacroix ne manquant pas une occasion, depuis de nombreuses années, de rappeler son attachement à son club de toujours, il n’est pas exagéré de considérer que l’homme doit vivre comme une forme de consécration le fait de devenir président du Stade Toulousain. Sinon qu’en prenant, à 47 ans, la succession de Jean-René Bouscatel, l’ancien troisième ligne des Rouge et Noir, n’ignore rien des difficultés qui l’attendent.
Après deux décennies de domination du rugby hexagonal marquées par des titres (Brennus ou H-Cup) en pagaille, le club est en nette perte de vitesse depuis plusieurs saisons. Et le couperet est tombé en 2017 avec la première non qualification pour les phases finales depuis 1976, et une piteuse 12e place en Top 14.
Comme les problèmes vont souvent de pair, aux difficultés sportives s’ajoutent des difficultés financières. Déficitaire depuis quatre saisons, le club accuserait un passif de deux millions d’euros. Sans mécène pour combler le déficit, le Stade Toulousain doit trouver des solutions pour remettre le navire à flots et stopper l’hémorragie. Faudra-t-il en passer par un changement de modèle au risque de perdre l’indépendance légendaire du club ? C’est un des nombreux sujets sur lequel le nouvel homme fort du club va devoir se pencher…
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