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BOUDU

Hopaal, la mode chic et éthique

Du neuf avec du vieux En apparence, la nouvelle création de la start-up toulousaine Hopaal a la même allure et la même texture qu’un pull classique, à ce détail près qu’elle a été confectionnée « à partir de vieux vêtements recyclés », aime raconter Mathieu Couacault. 100 % recyclé et 100 % made in France, ce pull en maille bleu marine est issu de vêtements abîmés récupérés dans des bennes Le Relais dont sont ensuite extraits les fils dans une usine du Tarn, avant de rejoindre un atelier de confection dans la Loire. Un pull fait chez nous, un peu parce que c’est à la mode, mais surtout parce que ces entreprises françaises travaillent une maille de qualité, contrairement aux partenaires historiques de la marque, situés en Inde.

Du tee-shirt au corail En Inde, la start up met un point d’honneur à ne travailler qu’avec des usines approvisionnées en énergies vertes, qui recyclent, qui rémunèrent leurs employés au-dessus du salaire minimum indien et qui ont des systèmes de retraite. « Quand tu achètes un tee-shirt à cinq euros, il y a forcément quelqu’un qui se fait exploiter. C’était important pour nous qu’il y ait une cohérence sociale et environnementale », assène Mathieu Couacault. Tous les trimestres,  Hopaal redistribue 10 % de ses bénéfices à des associations qui transplantent, par exemple, des coraux en Indonésie ou nettoient les Alpes françaises.

Une marque populaire   S’habiller éthique a un coût : 120 euros le pull et 35 euros le tee-shirt. Pourtant, pas de quoi arrêter les 3 000 personnes qui portent déjà les vêtements de la marque. Même Hugo Clément, le journaliste de Quotidien sur TMC, s’est pris en photo avec un tee-shirt signé Hopaal. Une publicité qui donne le sourire à Mathieu Couacault, qui espère, bientôt, « habiller les gens de la tête aux pieds ».

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