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L'oeil d'Opus : Blue Jay

  • Opus
  • il y a 23 heures
  • 3 min de lecture

Parce que la jeune scène musicale toulousaine est foisonnante et qu’elle a besoin d’être soutenue, Boudu vous présente chaque mois, en partenariat avec Opus Musiques, un nouvel artiste. En novembre, Blue Jay.


Blue Jay - © Remy Sirieix

Entre envolée céleste et déflagration électronique, Blue Jay trace sa route avec une élégance rare. La jeune chanteuse toulousaine, à la croisée de la pop alternative et de l’électro hybride, s’impose peu à peu comme l’une des voix les plus captivantes de la nouvelle scène française. Derrière ses mélodies ciselées, une énergie indomptable : celle d’une artiste qui transforme la fragilité en force et la mélancolie en manifeste. Révélée au grand public avec son premier album Chrysalis, Blue Jay a rapidement su se démarquer par son univers singulier — une fusion entre la sincérité d’une Billie Eilish et l’audace d’une Noga Erez, deux influences qu’elle revendique avec aplomb. Sur scène, sa voix cristalline et sa gestuelle magnétique électrisent autant qu’elles désarment. Loin des artifices, elle propose une expérience viscérale, intime, où chaque battement électronique semble dialoguer avec un souffle humain. Après avoir marqué les esprits lors de plusieurs tremplins nationaux, Blue Jay s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre avec un nouvel EP attendu en mars 2026.


L’artiste qui symbolise la grâce en musique ?

Sofia Isella avec le titre « The Doll People » : un morceau qui dénonce des choses horribles avec une poésie et une douceur qui créent un contraste hyper percutant.


Dans 10 ans, tu es où ?

Même si j’aime l’agitation de la vie d’artiste, je suis aussi très casanière. Donc j’aimerais alterner des tournées avec des périodes plus calmes de création, en famille, dans une grande maison à la campagne.


Qu’est-ce que tu ressens sur scène que tu ne ressens nulle part ailleurs ?

Un mélange étrange et excitant entre force et fragilité : la puissance de pouvoir s’exprimer, d’être regardée et écoutée mais aussi la vulnérabilité d’être observée par des centaines d’yeux qui peuvent voir tes erreurs.


Pourquoi la musique plutôt que pilote, professeur ou ministre ?

J’ai toujours été intéressée par beaucoup de choses. Ce que j’adore dans la musique, c’est de toucher à plusieurs disciplines : l’écriture, la danse, le graphisme, le montage vidéo…


Le meilleur concert que tu as vu cette année et pourquoi ?

Rilès au Rose Festival : une énergie incroyable, une maîtrise millimétrée de son show et un storytelling qui m’a touchée en plein cœur.


Le meilleur et le pire moment de ta carrière musicale jusqu’à maintenant ?

Le pire moment, c’était entre 2021 et 2023 où je cherchais mon identité musicalement, où la scène m’angoissait. Le meilleur ? Le concert au Zénith le mois dernier avec pour la première fois, ma team au complet.


Ton lieu à Toulouse ?

Ma maison ! J’adore être chez moi. J’ai mon amoureux, mes animaux, une salle de sport que j’ai aménagée, un petit jardin que j’ai décoré style guinguette.


Ce que tu écoutes en boucle ?

J’écoute surtout de la musique en faisant du sport donc c’est plutôt des sons assez énergiques. En ce moment c’est à fond Saint Levant, Rilès, Noga Erez, Danyl, Naïka et beaucoup d’afrobeat.


L’instrument dont tu rêverais savoir jouer ?

Le saxophone.


Single « mes yeux », disponible depuis le 14 novembre. Son prochainEP sortira au printemps 2026

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