Comme sa mère était prof des écoles, les débats familiaux sur la politique en général et l’Éducation nationale en particulier, étaient légion. Maïlys Baron a pourtant attendu de quitter son petit village de Vendée pour s’engager en politique en arrivant au lycée. Une fois en ville, elle est emportée par l’énergie des manifestations auxquelles elle participe : « Marche pour le climat, gilets jaunes, élections européennes, le contexte était propice à l’engagement ! D’ailleurs, c’est comme ça qu’une bonne partie de ma génération est entrée en politique. » Elle franchit le pas lors des élections européennes. En guise de déclic, un discours de Manon Aubry dans lequel elle dit se reconnaître. Elle rejoint La France Insoumise. Aujourd’hui étudiante en licence Histoire bilingue Espagnol à Toulouse, engagée au syndicat de l’Union des étudiant·e·s de Toulouse et toujours militante, elle observe une « fracture entre les jeunes et la politique politicienne », et espère, avec les propositions de L’avenir en commun, leur démontrer que la politique ce n’est pas « juste des vieux mecs de 50 ans qui parlent d’Islam à la télé. »
Première mesure si vous étiez élue présidente ? L’allocation d’autonomie pour tous les jeunes de 1063€ par mois.
Où serez-vous dans dix ans ? Si le monde n’a pas encore explosé, j’aurais fini mes études. J’espère travailler dans l’humanitaire ou le journalisme.
Pourquoi Mélenchon ? Il a le programme le plus complet et le plus réaliste.
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