S’ils ne sont pas officiellement candidats à la succession de Jean-Luc Moudenc, ils n’écartent pas l’éventualité de l’être. Tour d’horizon des prétendants à deux ans du scrutin.
Élue conseillère municipale sur la liste Archipel Citoyen en 2020, Agathe Roby vit un premier mandat enthousiasmant même si elle regrette de ne pas pouvoir en faire plus : « Mais je suis très attachée au fait d’avoir un pied dans la vie active (elle s’occupe de doctorants à l’Université). » Désireuse de proposer une véritable alternative à la gestion municipale de Jean-Luc Moudenc qu’elle juge injuste, stigmatisant notamment la gentrification qui « repousse les familles les plus modestes à l’extérieur de la ville », cette historienne estime qu’il faut d’abord savoir tirer les leçons du passé : « En 2020, on a voulu trop proposer, le programme était une encyclopédie de mesures. Peut-être que l’on n’a pas su assez dire aux Toulousains ce que l’alternance allait changer dans leur quotidien. » Convaincue de la nécessité pour son parti, LFI, de s’implanter localement, la co-présidente du réseau des élus locaux insoumis et citoyens n’écarte pas l’hypothèse d’être en première ligne si le collectif en décide ainsi : « Ce serait intéressant d’avoir une candidature de femme. Je suis prête à me consacrer à 400 % pour Toulouse car j’ai vraiment la volonté que ça change. Mais je n’y pense pas le matin en me maquillant ! »
Forces incarne l’avenir, pourrait profiter d’un vote « politique » si le scrutin sert de baromètre à un ande la présidentielle.
Faiblesses manque de notoriété (notamment par rapport à François Piquemal), le reste de l’opposition ne veutpas d’une tête de liste LFI.
Pronostic tout risque de dépendre, pour Agathe Roby,du rapport de force national entre les différentes formations politiques. Si LFI sort renforcé des européennes, il faudra compter avec la co-présidente du groupe AMC. Même si sa faible notoriété risque de constituer un handicap dans une élection où la personnalité du candidat compte.
