top of page
Orane Benoit

Minifundi : Elis Paul-Julian

Dernière mise à jour : 5 janv.

Chanceux les habitants du quartier du faubourg Bonnefoy ! Ils peuvent se régaler chez Minifundi, un coffee shop complètement à part. Sous les hauteurs de cet ancien garage Renault, le temps s’écoule avec du café de spécialité exceptionnel, et les plats colorés et métissés élaborés chaque midi par la cheffe Elis Paul-Julian. Nourrie de ses origines guyanaises et grecques, elle propose à qui veut la suivre un vrai voyage culinaire, entre chaleur créole et douceur méditerranéenne.


Portrait de Elis Paul-Julian

Le plat de votre enfance ?

Les dolmas de ma grand-mère. Des feuilles de vigne avec une farce viande hachée/riz et beaucoup d’épices. Elle versait par-dessus du jus de citron. Je pouvais en manger une quantité astronomique !

Dans votre frigo à la maison, on trouve…

Beaucoup, beaucoup de piments ! à la cacahuète par exemple, ou bien du piment végétarien que j’utilise souvent car il ne pique pas. C’est parfait pour assaisonner une viande ou parfumer du riz.


Votre adresse préférée à Toulouse ?

J’aime beaucoup nos voisins de POISON. Je m’entends très bien avec la cheffe Agathe Baulu, j’adore sa cuisine, ses influences, elle travaille beaucoup le végétal. Et pour boire un verre, c’est l’idéal, avec de bons vins natures, du saké. Ils conseillent très bien et il y a du choix.


Elle ressemble à quoi votre table du dimanche idéale ?

Il y aurait du pain au beurre, c’est une brioche créole assez dense. Je la servirais avec un chocolat chaud épicé avec beaucoup de cannelle, de la muscade, de la vanille. Il y aurait aussi des viandes boucanées, ça, c’est sûr ! C’est une viande fumée au charbon de bois, que j’accompagnerais avec du riz et des haricots rouges au lait de coco.


Au réveil, sucré ou salé ?

Plutôt sucré. Du pain perdu, un petit granola maison et un mouhalabieh, un flan libanais que je parfume à l’eau de rose.


Si vous étiez un plat ?

Je serais le bouillon d’awara. C’est un plat qu’on mange exclusivement en Guyane pour Pâques. L’awara, c’est la graine d’un palmier, et avec la chair de ce fruit, on prépare une pâte qui va cuire de longues heures pour faire remonter toute l’huile. On va y ajouter plusieurs viandes fumées, des haricots verts assez longs, des épinards, on peut mettre du chou également. Visuellement, c’est vrai, ça n’est pas très beau, mais alors gustativement, c’est excellent !


Votre penchant alimentaire honteux ?

Les biscuits Kango. Un peu sablés, bien croquants, avec le chocolat à l’intérieur. Trempés dans un verre de lait… Tellement addictif.


L’homme ou la femme avec qui vous aimeriez diner en tête-à-tête ?

Bob Marley. J’aime beaucoup le reggae et la cuisine jamaïcaine. Les rastas mangent beaucoup « Ital », c’est un régime alimentaire où les aliments d’origine animale sont bannis. Il me ferait découvrir plein de plats végétariens, il me chanterait des chansons. La belle soirée !


Si vous étiez un ustensile de cuisine ?

La maryse, elle permet de bien racler, de ne laisser aucune trace. J’ai un côté un peu maniaque en cuisine. J’aime bien quand tout est net.

bottom of page