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Nicolas Capet, bulle de jazz

Dernière mise à jour : 11 janv.


Entreprendre est éreintant. Pour tenir, cheffes et chefs d’entreprises ont des hobbies qui font office d’exutoire. Pour Nicolas Capet, CEO de la startup Anywaves, c’est la musique, l’impro, et le jazz.  


À la tête de l’une des pépites du spatial français,

Anywaves, qui a séduit le monde avec ses antennes miniatures pour petits satellites, Nicolas Capet est un fou de musique. « Ma bulle d’oxygène pour relâcher le cerveau ».


Tout a commencé à l’âge de six ans avec le solfège puis la clarinette, dans un style qui ne lui convenait cependant pas totalement : « À l’époque, j’avais du mal avec le mode d’enseignement de la musique classique, très codifié, très figé. » C’est alors qu’il rencontre la liberté offerte par le jazz : « Un coup de foudre, un électrochoc ! ». Il le pratique deux ans durant à Paris, au contact d’un ami, Pascal, dont il est resté très proche : « Depuis mon appartement, je l’entendais jouer (…) Aujourd’hui, il est le metteur en son officiel de toutes les vidéos d’Anywaves », sourit-il. Il rejoint quelques années plus tard la fanfare de l’ENAC de Toulouse, pendant ses études d’ingénieur électronique. La musique et le jazz ont été déterminants dans son existence. « Ils m’ont appris à m’affranchir de la peur de mal faire, à me libérer et à lâcher prise. J’ai été soigné par la musique ».


Depuis 2008, il exerce ses talents dans un groupe issu de ses années d‘étudiants. Chaque semaine, ses six membres (dont des salariés d’Anywaves, de l’ESA, de l’Onera) répètent dans la cave du batteur à Saint-Aubin dans l’espoir de se produire dans des bars ou d’animer des mariages. Le président d’Anywaves s’offre chaque année une représentation supplémentaire avec sa trentaine de salariés : un concert d’impro le soir de de la Fête de la musique.


Nicolas Capet, CEO de la startup Anywaves. Photo: Orane benoit

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