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Rave 1995 : Dramaturgie Electro

Dernière mise à jour : il y a 1 heure

Avec Rave 1995, l’auteur et metteur en scène toulousain  Pierrot Corpel  remonte le temps jusqu’aux prémices de l’électro en France. Du théâtre musical et immersif pensé pour les boîtes de nuit, déjà joué au Nine et au Bikini.





1995, Max a 20 ans. Il est lycéen et traîne avec des fans des 70’s. « Ils écoutent Hendrix, les Doors, Pink Floyd, et regrettent de ne pas être nés au temps des hippies », pitche Pierrot Corpel. Ils fument et profitent de leur jeunesse, nostalgiques d’une époque qu’ils n’ont pas connue… jusqu’à ce qu’un beau jour ils découvrent la musique électronique, la techno, et l’univers underground des rave party. Miroir d’une jeunesse assoiffée de liberté, en perpétuel conflit avec la société. Sur fond de passage difficile à l’âge adulte, ils expérimentent les sensations fortes et connaîtront les dérives du milieu : addiction, justice, prison.



Dans cette pièce autobiographique « on parle en franc et on passe ses coups de fil depuis des cabines téléphoniques. Je voulais temporaliser le spectacle. On voit sur la télévision qui tourne en fond, les images de l’élection de Jacques Chirac en 1995, la reprise des essais nucléaires à Mururoa ou l’attentat du RER B. »  Sans verser dans la leçon de morale, la pièce rappelle néanmoins quelques évidences : « À l’époque, on était tous mélangés, et le DJ n’était pas starifié comme aujourd’hui. » Quant à la drogue, elle faisait déjà partie du décor : « La pièce ne fait ni prévention, ni apologie » résume Pierrot Corbel. Et de noter un changement de tendance radical : « Aujourd’hui, la musique électro est partout. À l’époque nous étions à peine quelques centaines dans des soirées illégales. »

Pierrot Corpel, auteur et metteur en scène - Photo : Orane BENOIT
Pierrot Corpel, auteur et metteur en scène - Photo : Orane BENOIT


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