Après avoir exploré le rap toulousain le mois dernier, Boudu se penche sur la scène électro qui ne cesse de se développer et d’embarquer de nouveaux adeptes.
Ils m’entraînent au bout de la nuit. Qui ça ? Qui ça ? », normalement vous répondez : « Les démons de minuit ». C’est facile. Mais à l’étranger, impossible de compter sur Émile et Images pour s’ambiancer en boîte. Pour ça, il y a les clubs de musiques électro. Là-bas, pas besoin de connaître les hits par cœur, on s’affranchit des codes : « Si tes potes disparaissent, tu ne te sens pas bête au milieu de la piste puisque tu es dans le même sens que les autres » résume Asfar, DJ du collectif S.oror. Depuis une quinzaine d’années, les musiques électroniques, à l’origine alternatives et underground, séduisent de plus en plus de monde, et ses DJ deviennent des stars : « Avant, on choisissait un club en fonction du style de musique, sans prêter attention aux artistes. Aujourd’hui, on choisit en fonction du DJ. » analyse Antoine Fantuz, programmateur et directeur artistique du Bikini. Constat partagé par Emilien Jouando, DJ et directeur artistique du collectif Plein Phare qu’il a fondé il y a 11 ans : « Ce qui compte aujourd’hui ce n’est plus ce que propose un DJ, mais s’il a la hype ou pas sur Instagram. Pour attirer les gens, je dois aussi booker des artistes qui ont un minimum de réseau. »
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