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BOUDU

Stade Toulousain. Un sans faute

En ramenant le Bouclier de Brennus sur les bords de la Garonne, pour la 20e fois de son histoire (record national), le Stade Toulousain renoue avec une habitude que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Mine de rien, cela faisait sept (longues) années que le peuple rouge et noir était sevré de titre. Si le triomphe au Stade de France, face à l’autre équipe dominante de l’année, Clermont, ne souffre d’aucune contestation, elle n’était toutefois pas évidente à pronostiquer en début de saison. Sur la ligne de départ, rares étaient ceux qui imaginaient que la mayonnaise allait prendre aussi bien entre la classe biberon propulsée au premier plan (Cros, Dupont, Ntamack, Ramos, Bonneval, Tauzin…) et les vieux briscards quelque peu en perte de vitesse comme Guitoune, Médard ou Huget. Certains s’interrogeaient même sur le bien-fondé de la venue de Jérôme Kaino, certes double champion du monde avec les All Blacks, mais plus proche de la fin que du début de sa carrière. Des paris risqués qui soulignent encore davantage la performance du staff et le flair de Didier Lacroix qui aura réussi, en à peine deux saisons, le tour de force de faire quasiment oublier Guy Novès, redonner du plaisir aux spectateurs et ramener le titre de champion. Le tout sans faire de folies financières. Chapeau Mister president !


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