Etait-ce un moyen (et le moment) d’envoyer un signal fort à son électorat des Républicains alors qu’il vient d’annoncer son intention de briguer un nouveau mandat de maire ? Toujours est-il que l’annonce faite par Jean-Luc Moudenc de signer un arrêté anti-bivouac pour mettre fin aux campements illicites dans le centre-ville de Toulouse n’a pas manqué de soulever l’indignation dans les rangs de l’opposition. Et ce d’autant plus que le locataire du Capitole a également pointé du doigt des « associations politisées qui organisent cette exposition sur le domaine public pour affoler les Toulousains ». Directement visé, le DAL31 s’est défendu en lui reprochant de vouloir « cacher la misère » et « condamner la solidarité » tandis que du côté d’Archipel Citoyen, on estime que « cet arrêté, qui organise une véritable chasse aux pauvres, marquera d’une tâche son mandat, et disqualifie sa candidature aux prochaines élections municipales ». Un avis partagé par Nadia Pellefigue d’Une qui considère pour sa part que « faire disparaître les tentes ne fera pas disparaître la misère » ou François Briançon du PS pour qui « le propos populiste du maire de Toulouse revient en force » à l’approche des élections. Réactions auxquelles le maire de Toulouse a fait face en se positionnant comme le rempart contre la coalition « rouge-verte des ultras qui veut prendre le contrôle de la ville ». Ambiance…