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  • BOUDU

Glou-glou : Pas de piquette pour le pique-nique


Catalogne – Cosmic Vinyaters 2016 – De 15 à 20 €

Le domaine Salvador Battle Barrabeg est situé dans les Albères dans les Pyrénées catalanes. Il est travaillé par des jeunes qui ont fait le choix de la biodynamie. On goûte ici la cuvée Cosmic Vinyaters, un 100 % grenache noir fermenté en amphore.

EN RÉSUMÉ Comme il en a pris l’habitude, Philippe a débusqué ici un ovni œnologique. Très peu alcoolisé, vif comme un blanc, ce Cosmic Vinyaters est sans conteste très original pour un vin du sud. Et assurément idéal pour les pique-niques.

Philippe Lagarde : « Même si on est ici en sous-maturité, il reste assez flatteur. C’est idéal quand tu es en surchauffe. Et puis ce qui est bien avec ce vin, c’est que même si tu oublies les verres, tu peux boire à la bouteille ! »

Manuel Garnacho : « Le nez m’annonçait quelque chose de très bonbon anglais, fruité, un peu exubérant alors qu’en le goûtant, on dirait presque du blanc avec beaucoup de tension. Il n’y a pas de matière mais ça me plaît, c’est salivant. Mais la bouche est plus agréable que le nez. »

François-Xavier Trauque : « On dirait qu’il y a du rouge et du blanc, comme dans une cuvée métisse. On est très proche du jus de raisin tout en ayant quand même des petits tannins. C’est complètement atypique pour un vin du sud, ça me ferait plutôt penser aux pays de l’Est ! »


Auvergne – Jeu de vin 2015 – De 15 à 20 €

Après des études d’œnologie, François Dhumes décide de s’installer sur les coteaux de Corent, en Auvergne. Sur un terroir calcaire pas très connu du grand public, il propose des rouges nature, à base

uniquement de gamay. On goûte ici sa cuvée Jeu de vin.

EN RÉSUMÉ Surprenant de prime abord par son caractère effervescent, le choix de Manuel se révèle intéressant une fois la boutanche dégazée. Frais, juteux, minéral, cette cuvée, sans avoir beaucoup d’ambition paraît taillée pour la thématique.

Manuel Garnacho : « Le côté effervescent vient du fait que le vigneron utilise du gaz carbonique plutôt que des sulfites pour protéger de l’oxydation. Ce n’est pas un défaut mais une technique de conservation du vin. »

François-Xavier Trauque : « Le but d’un vin de pique-nique, c’est que ton vin se vide seul. On ne cherche surtout pas la complexité. C’est réussi ici avec ce vin juteux, où l’on est proche du noyau du fruit. »

Philippe Lagarde : « Une fois qu’on le dégaze, le nez est plus précis même si ce n’est pas super mûr. Il est assez minéral, fumé, avec un poil de réduction. On dirait un Beaujolais. »


ANJOU – La Grange aux belles 2016 – De 5 à 10 €


Le domaine de La Grange aux Belles, c’est avant tout l’histoire de trois hommes, Julien Bresteau, Marc Houtin et Gérald Peau, réunis par la passion bacchique. Installés en Anjou, ils travaillent exclusivement en biodynamie des vins peu alcoolisés. On goûte ici la cuvée La Chaussée rouge.

EN RÉSUMÉ Habitué à privilégier des vins sudistes, François a désarçonné ses compères avec cet Anjou difficilement identifiable. Mais l’important est ailleurs avec ce vin gorgé de fruits que tout le monde s’accorde à juger parfait pour un pique-nique.

François-Xavier Trauque : « Je trouve qu’il est fluide, hyper gourmand, avec beaucoup plus de jus qu’un Tavel. Avec cette bouteille, tu n’as pas fini de couper le saucisson que tu as déjà bu deux verres ! »

Philippe Lagarde : « Malgré la couleur, assez claire, je trouve ça charnu, suave, même un peu gras avec un peu d’alcool. En fin de bouche, c’est presque un poil confituré avec un peu de sucre résiduel. Mais c’est super bon ! »

Manuel Garnacho : « Au-delà du côté un peu bonbon anglais, je sens une véritable patte de vigneron. Il y a de la matière, c’est net, mûr. Par contre le gamay, je ne le sens pas.  »


Philippe Lagarde Historien de l’art de formation, il met sa poésie au service des breuvages qu’il se fait un devoir de recracher… à l’intérieur. Pour ce globe-trotter de la boutanche, le vin est avant tout une affaire de copains. Le Tire-bouchon – 23 Place Dupuy.

François-Xavier TRAUQUE C’est en mettant le nez et les mains dedans que ce Languedocien de naissance a appris le vin. Fervent défenseur des vignerons de sa région, il n’aime rien tant que ceux qui transpirent leurs vignes. L’Envie – 14 place des Carmes

Manuel GARNACHO Conscient qu’il ne sert à rien de lutter contre l’évidence, cet enseignant chercheur de formation, boxeur à ses heures, a décidé de tout plaquer pour consacrer sa vie à sa passion bacchique en ouvrant le bar à vins Le Bàcaro. Le Bàcaro, 20, rue du Pont Guilhemery

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