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Coopfun : des réunions où l’on ne s’ennuie pas à mourir

  • Chloé Dasquet et Sarah Bessadra
  • 31 oct.
  • 9 min de lecture

Que ce soit autour d’un apéro ou d’un book club mortel, la coopérative funéraire de Toulouse propose une autre manière de parler de la mort, un café à la main et le sourire aux lèvres. Une façon d’amener les gens dans un monde où l’on entre normalement les pieds devant.


©Rémi Benoit

Le 18 septembre, après une journée de grève et de manifestations, ils sont plus d’une cinquantaine à se retrouver dans la Maison de la citoyenneté du quartier des Minimes. Au milieu de cheveux blancs et de crânes à la chevelure éparse, on distingue quelques têtes plus jeunes. Tous assistent ce soir à la présentation du festival « À la mort à la vie », qui s’est tenu début novembre à Saint-Felix-Lauragais. Autour de « l’apéro de l’au-delà » qui s’ensuit, Claude, 78 ans, explique qu’en tant que juif-Espagnol, l’humour noir, ça le connaît ; alors il préfère rire de la mort. « Je mourrai dans les cinq ou dix prochaines années et ça me fait peur. Mais je suis là pour la secouer, cette peur. »  S’il participe à ce genre de réunions, c’est parce qu’« être en groupe, ça fait du bien », sourit-il tout en engloutissant un petit four.

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