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BOUDU

EELV : Johanna Roquet, 30 ans

Tout juste trentenaire, Johanna Roquet se définit comme novice en matière de militantisme. Sur le plan des idées en revanche, son amour de la politique est ancien. Elle se souvient avoir exprimé très tôt ses convictions : « Enfant, j’étais sensible aux injustices, en particulier celles subies par les femmes. Les hommes qui jouent à la belote pendant que les femmes font la vaisselle, ça n’est jamais vraiment passé ! » En arrivant à Toulouse à l’Université Paul-Sabatier pour y occuper le poste de chargée de la valorisation, elle découvre « la déconstruction du service public, et l’organisation de sa précarisation ». Lassée de rentrer de la fac en râlant, elle décide « de s’y mettre » en participant en 2019 aux universités d’été d’EELV. Elle est emballée par le projet de société des écologistes et la force du collectif : « Ça ne m’intéresse pas de me battre pour moi-même. Chez EELV, je suis prête à défendre toutes les idées. Parce que je fais confiance. C’est un parti dans lequel on se respecte, même si on n’est pas d’accord. » Après avoir longtemps été abstentionniste, Johanna Roquet s’est ainsi muée en promotrice des partis, et promet de voter le 10 juin.

Votre définition du militantisme ? Défendre des causes qui nous dépassent, s’oublier un peu.

Pourquoi Jadot ? Parce qu’il n’est pas dans une posture intello, défaut récurrent des écolos.

Avec quel candidat, excepté le vôtre, passeriez-vous volontiers une soirée ? Philippe Poutou. Il a quand même vécu des luttes très fortes.


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