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  • BOUDU

Génération.s : Yohann Daffos Monge, 23 ans

Aux doutes de sa génération qui tourne le dos aux partis traditionnels, lassée par « les promesses non tenues et la confiance rompue », Yohann Daffos Monge répond par une foi inébranlable dans la politique : « Je garde en moi une grande part d’idéalisme » confesse cet étudiant en droit. Il ne jette pour autant pas la pierre aux gens de son âge, « capables de se mobiliser lors des marches pour le climat, mais difficiles à sensibiliser à un projet de société global. » Le doute, d’ailleurs atteint tout autant les plus âgés. Son propre père a lui-même jeté l’éponge : « Il est de ces nombreux déçus de la politique. » Entre ce père démobilsé et des jeunes blasés, il a trouvé à 19 ans des raisons d’y croire auprès du mouvement Génération.s : « Je me suis tout de suite reconnu dans leur discours, leur volonté de donner de l’espoir et de refonder la gauche. » Refondation qui passe selon lui par l’écologie. D’où son soutien cette année à Yannick Jadot, candidat dont il arbore fièrement un pin’s : « L’écologie ne peut être que de gauche. Elle ne peut pas aller sans justice sociale » justifie-t-il.

Votre première mesure si vous étiez élu président ? Le revenu universel d’existence.

Votre définition du militantisme ? Prendre du plaisir en défendant une cause qui nous transcende.

Avec quel candidat, excepté le vôtre, passeriez-vous volontiers une soirée ? Jean-Luc Mélenchon. Il a une tonne de savoir. Avec lui, on ne risque pas de s’ennuyer.


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