La politique, dans son enfance gersoise, se résumait à la télé allumée à 20H par ses parents. Depuis, Sophie (qui ne souhaite pas donner son patronyme) poussée par ses idées féministes et convaincue par le discours de Philippe Poutou lors de la dernière élection présidentielle a rejoint le Nouveau Parti Anticapitaliste sous la bannière duquel elle a participé aux municipales 2020. À l’Université du Mirail, où elle étudie en troisième année de sociologie, elle se rapproche des sympathisants du parti, intègre l’Union des Étudiant·e·s de Toulouse et développe une passion militante : « Aujourd’hui, je ne pourrais pas m’en passer. Je suis révoltée par la société actuelle, notamment par les violences faites aux femmes, les inégalités… »
Votre première mesure si vous étiez élue présidente ? La régularisation de tous les sans-papiers.
Pourquoi Philippe Poutou ? Parce que ce n’est pas lui, c’est nous. Nous avons décidé tous ensemble quels étaient les axes de campagne à mettre en avant et c’est Philippe Poutou que l’on a choisi pour porter le fardeau d’être candidat.
Avec quel candidat, excepté le vôtre, passeriez-vous volontiers une soirée ? Nathalie Arthaud, parce que c’est quelqu’un de normal et avec qui ça doit être facile de discuter.