Devenir militant du Parti Socialiste sans connaître véritablement son parti ? Le jeune columérin Abderrahim Choumi l’a fait. L’essentiel pour lui n’est pas l’étiquette mais les rencontres et la volonté de changer les choses. Déscolarisé après une seconde professionnelle en Système Numériques, il enchaîne à 14 ans deux mandats au Conseil Municipal des Jeunes de la ville de Colomiers : « Je me suis présenté pour le délire. Je n’aurais jamais pensé être élu ! » Dès les premières assemblées, il se sent comme investi d’une mission : « Quand une personne, quelle que soit son origine, ses horizons, repart avec le sourire d’un évènement qu’on organise, on se sent utile ». Ouverture d’esprit qui tranche un peu avec son creuset familial : « Je suis issu d’une famille arabe musulmane. C’est cliché de dire ça, mais chez nous, c’est plutôt fermé d’esprit ». Les années de stream Twitch de ce passionné de jeux-vidéos l’ont conduit à se faire porte-parole de ses camarades, et ont très vite attiré l’attention d’élus locaux : « J’ai été repéré par les élus PS de ma ville. J’ai appris à les connaître. Commencé à les côtoyer. » À 19 ans, il entre donc au PS par la force des choses, et du fait de la confiance qui règne entre les élus et lui : « Je ne vais pas être hypocrite, ce sont mes rencontres qui m’ont amené à rejoindre le PS, pas le programme. » Il n’en demeure pas moins persuadé qu’il y est à sa place aujourd’hui : « Si le PS n’était pas en phase avec mes convictions, je n’aurais pas hésité à le quitter. »
Votre définition du militantisme ? Être militant c’est dans la tête. Les actes passent après.
La première mesure que vous attendez ? Le vote obligatoire pour tous. Votez !
Pourquoi Hidalgo ? C’est la moins ridicule. Celle qui représente le mieux la République.