Entreprendre est éreintant. Pour tenir, cheffes et chefs d’entreprises ont des hobbies qui font office d’exutoire. Quentin Leboeuf, directeur technique d’Addimetal et d’eMotion Tech, se confie sur son engagement en faveur de la protection des animaux.
La SPA a pris en charge plus de 44 000 animaux abandonnés, en 2022, en France. Derrière cette statistique effroyable, se cachent régulièrement des bénévoles dévoués à la cause animale pour tenter de leur offrir un meilleur avenir. Quentin Leboeuf, dirigeant associé et directeur technique des entreprises toulousaines Addimétalet eMotion Tech, fait partie de ceux-là. « Je récupère chez moi des animaux abandonnés. Je les soigne, je les amène chez le vétérinaire pour un examen complet avant de les castrer. Puis, ils sont hébergés à mon domicile en attendant de leur trouver une famille d’accueil », décrit l’entrepreneur. Actuellement,Quentin prend soin de deux cochons d’Inde, deux lapins et un octodon. « J’ai eu jusqu’à sept animaux en même temps », se remémore-t-il fièrement. Pour accueillir de tels colocataires, ce fervent défenseur des animaux est référencé comme famille d’accueil auprès de l’association Au bazar des NAC (nouveaux animaux de compagnie, ndlr).
S’il n’en est pas à son premier engagement associatif, cet ingénieur aujourd’hui âgé de 31 ans, a toujours été au contact des animaux : « J’ai toujours vécu avec des animaux. J’ai grandi avec six chats et trois chiens. Ma mère s’occupait déjà d’animaux abandonnés quand j’étais petit ». L’entrepreneur spécialisé dans la fabrication additive par jet de liant, partage cette passion avec sa compagne Salomé. Ils portent ensemble cet engagement associatif. « Les frais vétérinaires sont pris en charge par l’association, mais toutes les dépenses alimentaires sont de notre responsabilité », souligne l’ingénieur qui n’hésite pas à qualifier son choix d’éthique : « La nature n’a pas la place qu’elle mérite dans notre société. Sauver des animaux abandonnés c’est aussi l’occasion de supprimer ce côté business entretenu notamment par les animaleries. » PourQuentin Leboeuf, cet engagement est aussi le moyen de « sortir de l’interaction homme-machine ». Au point de rendre avec certains de ses protégés la séparation difficile…
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