Il a grandi dans les Landes, dans une famille plutôt marquée à gauche et un environnement scolaire qui l’était tout autant. Thomas Barkats s’est engagé jeune dans des partis et associations de gauche. En arrivant à Toulouse, changement de décor : « Je me suis installé dans un quartier populaire. Dans le bus, personne ne parlait français. 90 % des femmes étaient voilées. J’avais la sensation d’être à l’étranger. » La perspective de voir le pays tout entier disparaître au profit d’un autre le mène au RN, où il retrouve certains codes de la gauche qu’il vient de quitter : « On retrouve au Rassemblement National le même côté social qu’à gauche, même si je suis devenu plus conservateur, libéral et traditionnel sur certains points ! ».
En voyageant d’un bout à l’autre de l’échiquier politique, il n’a rien perdu de son goût du combat militant. À droite comme à gauche, le collectif demeure pour lui le moyen le plus efficace d’affûter et défendre ses idées. Le tout, désormais, au service de sa candidate, Marine Le Pen, dont il admire la « sagesse qui transparaît » : « Elle a la stature pour la présidence. Bien plus que les autres candidats. »
Votre première mesure si vous étiez élu président ? Un référendum sur l’immigration.
Où serez-vous dans dix ans ? Pas en France si on perd le combat sociétal et civilisationnel.
Avec quel candidat, excepté le vôtre, passeriez-vous volontiers une soirée ? Jean Lassalle. Il a l’air de s’y connaître dans le domaine de la fête.