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À louer : capsule de survie – Va Vis Van

En 2017, Elodie et Benoit décident de tenter l’aventure en Nouvelle-Zélande et de s’y installer. Sur place, les contraintes des visas de travail forcent le couple à renoncer à leur projet. Mais quitte à avoir tout lâché, « autant en profiter au maximum et faire un road trip ». Pour ne pas faire l’impasse sur le confort, le couple aménage son van. Benoît est un vrai couteau suisse, très à l’aise avec le bricolage. Les backpackers de 28 ans sillonnent les routes pendant 1 an. Ce voyage en van au plus près de l’essentiel et cette année de liberté totale sont une révélation… et un test grandeur nature pour le couple contraint à cohabiter dans 2m2: « Une fois que vous avez passé une semaine de pluie dans un van avec votre conjoint, à priori, c’est pour la vie ! », s’amuse Elodie. De retour en France, identifiant que l’offre de van est plus modeste qu’au Canada, en Nouvelle-Zélande ou en Allemagne, le couple lance Va Vis Van. Installés à Tournefeuille, ils proposent à la location des vans aménagés par leurs soins. La première année, avec trois vans, a permis de tester le marché. L’année suivante, le confinement a entraîné une hausse de la demande. Le van transformé par la Covid en outils de liberté, constitue dès lors un moyen de conjuguer autonomie et sécurité : « On a même plusieurs personnes qui l’appelaient leur “capsule de survie” ». Céline et Pierre sont des habitués. Après une première expérience, eux aussi, en Nouvelle-Zélande, pendant un mois pour leur voyage de noces, ils sont rentrés changés. « C’est beau de commencer une vie de couple marié en vivant un mois en van dans un pays qui nous faisait rêver depuis si longtemps. » De retour en France, cette expérience bouscule leurs habitudes de voyage. Très vite, ils décident de repartir, en 2019, pour fêter leur anniversaire de mariage. Pas question, néanmoins, pour le jeune couple d’investir dans un van. Un petit stop sur la côte basque, la traversée du désert des Bardenas et un retour à Toulouse à travers les Pyrénées. Le rêve. Un autre rapport au temps qui permet de se déconnecter du quotidien : « Il n’y a plus de montre, plus de kilomètres, plus rien. Tout est fluide ». Une expérience qui commence dès l’entrée dans le van et peut se vivre n’importe où. « On est dans un autre état d’esprit. Je pense qu’on irait dormir trois rues derrière chez nous que ça serait déjà une aventure ! »

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@Celine Geay


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